durée : 01:27:41 - Tristan et Iseut adapté par Hervé Prudon - Le Tristan et Iseut proposé ici s'inspire du travail de Joseph Bédier qui réunit à la fin du XIXe siècle des textes épars et anonymes du moyen-âge, joints à ceux du Normand Béroul et à ceux de Thomas d'Angleterre. Tristan et Iseut est la légende fondatrice de l'amour courtois. L'histoire est connue. Orphelin, mais vaillant, Tristan de Loonois est recueilli par son oncle le roi Marc, et aussitôt haï par les barons de Cornouailles. Il accomplit des exploits guerriers et son oncle l'envoie chercher une fiancée au-delà des mers. Il revient d'Irlande avec Iseut la Blonde. Mais lors de la traversée, Tristan et Iseut ont bu pour leur malheur le philtre d'amour qui unit à jamais ceux qui le prennent. Dès lors, malgré leur fidélité au roi Marc, ils ne peuvent se défaire l'un de l'autre. Le roi lui-même, très juste, ne cesse de les rejeter et de les recueillir, tant il les sait loyaux. Mais les barons les persécutent et ils sont exilés, condamnés, ils souffrent de la faim et de la soif, de la séparation, pire que tout. Enfin Tristan s'éloigne pour préserver la reine et après une longue route il rencontre Iseut aux Blanches Mains, qui devient sa femme. Mais il tombe malade et son beau-frère part chercher Iseut la Blonde. Il la ramène trop tard, car la jalousie d'Iseut aux Blanches Mains empêche les deux amants de se revoir vivants. Iseut meurt près du corps de Tristan. Leur amour leur survit dans les branches entrelacées de deux arbres plantés de part et d'autre d'une chapelle. Tristan avait beau être le plus vaillant des chevaliers, celui qui avait vaincu des géants et des dragons, et Iseut avait beau être reine et fille de roi, fière et loyale, l'amour était bien plus fort qu'eux. C'est cet amour que raconte le roman de Tristan et Iseut. Cet incurable amour. La beauté du texte tient dans son extrême simplicité, malgré l'abondance des récits guerriers et des déclarations courtoises. Les situations redondantes ou inutiles ont été supprimées. Les dialogues sont nombreux, qu'il s'agisse de défis tonitruants ou de tendres aveux. Le langage y est une charmante reconstitution du langage moyenâgeux qui serait aujourd'hui illisible sinon par des médiévistes achevés. Enfin, il s'agit bien ici d'un vrai roman, riche en péripéties et en sentiments. Tout y est sublimé : la naïveté narrative, la bravoure, la loyauté, et l'amour. Et il n'est pas interdit d'y entendre quelque chose d'éternel.
Conte de Noël, Charles Dickens (5/5) : Conclusion
durée : 00:24:44 - Fictions / Le Feuilleton - "Le lendemain appartient à Ebenezer Scrooge pour s’amender et réformer sa vie"
Conte de Noël, Charles Dickens (4/5) : Le dernier esprit
durée : 00:24:40 - Fictions / Le Feuilleton - Le vieil avare a reçu la visite de deux esprits, comme le lui a annoncé Jacob Marley, son vieil associé mort depuis 7 ans. Le premier esprit l’a conduit dans les Noëls du passé, le second, l’a invité dans le Noël présent de ses connaissances et employés. Que va lui montrer le troisième esprit ?
Conte de Noël, Charles Dickens (3/5) : Deuxième esprit
durée : 00:24:59 - Fictions / Le Feuilleton - "Scrooge désirait cette fois affronter bravement l’esprit au moment de son apparition et n’avait envie ni d’être assailli par surprise, ni de se laisser dominer par une trop vive émotion"
Conte de Noël, Charles Dickens (2/5) : Premier esprit
durée : 00:24:55 - Fictions / Le Feuilleton - "Une vive lueur brilla tout d’un coup dans la chambre et les rideaux de son lit furent tirés, de côté, par une main invisible. Scrooge se trouva face à face avec le visiteur surnaturel. C’était une étrange figure…"