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  • L'action humanitaire à l'épreuve des crises mondiales
    Des pénuries de nourriture, de médicaments, de biens de première nécessité… et des approvisionnements en très grande partie bloqués par Israël. Depuis plusieurs mois, les Palestiniens de la bande de Gaza manquent de tout. Plus de deux millions de personnes confrontées à la faim, aux maladies, et qui risquent même leur vie face aux tirs et bombardements de l’armée israélienne, lors des rares distributions d’aide. Une situation chaotique qui souligne, une fois de plus, l’importance cruciale de l’action humanitaire, déployée aussi depuis l’invasion russe en Ukraine, la guerre civile au Soudan, indispensable pour aider les victimes de catastrophes naturelles ou d’une épidémie. De plus en plus sollicitées, les différentes organisations qui s’occupent de l’action humanitaire doivent s’adapter à des contextes violents, où le droit international humanitaire est de plus en plus fragile, et qui demandent des moyens importants malgré les baisses de financements.   Invités :  - Jean-François Corty, président de l’ONG Médecins du monde, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Il vient de publier «Géopolitique de l’action humanitaire» (éditions Eyrolles) - Philippe Ryfman, politiste et juriste, professeur et chercheur associé honoraire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien directeur du master Coopération internationale et action humanitaire - Jean-Martin Bauer, directeur du service d’analyse de la sécurité alimentaire au Programme alimentaire mondial (PAM), lié à l’Organisation des Nations unies.
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  • Qui a le plus à gagner ou à perdre avec l'OTAN ?
    Les années passent et ne se ressemblent pas forcément, pour l’OTAN. Au début de l’invasion russe en Ukraine, les regards se sont rapidement tournés vers l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, potentiellement de retour au centre du jeu alors que le président français l’avait accusée, quelques années plus tôt, d’être «en état de mort cérébrale». Depuis, les 32 membres de l’alliance se creusent les méninges pour tenter de mieux se coordonner, notamment face à Moscou. Ils se sont réunis, cette semaine, à La Haye, pour un sommet aux Pays-Bas… avec, aussi, l’objectif de séduire l’allié américain, Donald Trump, lui qui se plaint de ce que coûte l’OTAN, et qui se préoccupe davantage de ses intérêts dans une autre région, dans l’Asie-Pacifique.   Invités :  - Amélie Zima, chercheuse, responsable du programme «sécurité européenne et transatlantique» de l'Institut français des Relations internationales (Ifri) - Jean-Marc Vigilant, ancien directeur de l'École de guerre, chercheur associé à l'Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS), président de l'association EuroDéfense-France - Steven Ekovich, professeur émérite de Sciences politiques et d'Histoire à l'Université américaine de Paris.
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  • L'ONU reste-t-elle indispensable?
    « Préserver les générations futures du fléau de la guerre », « vivre en paix dans un esprit de bon voisinage », « proclamer la foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites » : voilà quelques-uns des principes énoncés dans le préambule de la Charte des Nations unies. Elle a été adoptée le 26 juin 1945, à l’issue de la conférence de San Francisco. Signée dans un premier temps par 50 États, elle entérine la création et établit les contours de l’Organisation des Nations unies, l’ONU, qui rassemble désormais 193 membres. Tous se sont donc, sur le papier, engagés à « maintenir la paix et la sécurité mondiale ». Et pourtant, 80 ans après la naissance de cette organisation, les principes énoncés par la Charte des Nations unies semblent plus que jamais négligés. Les guerres se multiplient : entre la Russie et l’Ukraine, au Moyen-Orient (dernier exemple en date entre l’Iran et Israël) ou encore au Soudan. Et rien ni personne ne semble, pour l’instant, pouvoir y mettre un terme, pas même l’ONU. Alors à quoi sert-elle encore ? Pourquoi reste-t-elle, malgré tout, incontournable ? Invités :  Chloé Maurel, historienne, spécialiste de l'ONU. Elle a écrit Les grands discours à l'ONU et Une brève histoire de l'ONU au fil de ses dirigeants (éditions du Croquant) Romuald Sciora, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l’Iris. Il a écrit Qui veut la mort de l'ONU ? (éditions Eyrolles) Ronald Hatto, professeur de relations internationales à Sciences Po Paris, ancien casque bleu dans les forces armées canadiennes. Il a écrit Le maintien de la paix, l'ONU en action (éditions Armand Colin).  À écouter aussiEt la paix dans tout ça?
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  • L'espace Schengen, 40 ans de frontières européennes
    Tout a commencé à bord du Princesse Marie-Astrid, un bateau ancré dans la Moselle, à Schengen, petite ville luxembourgeoise située à la frontière avec la France et l’Allemagne. Lieu symbolique pour la signature, le 14 juin 1985, d’un accord de libre circulation entre la France, l’Allemagne (de l’Ouest, à l’époque), la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. L’accord de Schengen introduit donc la fin des frontières intérieures et va jouer un rôle déterminant dans la construction européenne. Quarante ans plus tard, l’espace Schengen compte désormais 29 membres : 25 des 27 pays de l’Union européenne et quatre États associés (Norvège, Suisse, Islande, Liechtenstein). Plus de 400 millions de citoyens peuvent, théoriquement, circuler librement, pour le travail ou le tourisme, sans contrôle systématique aux frontières. Mais les défis sécuritaires et migratoires préoccupent de plus en plus de pays, à tel point que l’essence même d’une telle organisation est sans cesse questionnée. Invitées : Stéfanie Buzmaniuk, directrice de recherche, chargée du développement à la Fondation Robert-Schuman Marie-Laure Basilien-Gainche, professeure de droit public à l’Université Jean-Moulin-Lyon-III, membre de l’Institut Convergences Migrations. À lire aussiAccords de Schengen : 40 ans de libre circulation des personnes en Europe
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  • Avec Karol Nawrocki, la Pologne entre l’Europe et Donald Trump
    Environ 370.000 voix d’écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d’électeurs… Le second tour de la présidentielle n’a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D’abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l’Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l’un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités :  - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu’en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l’Europe centrale.
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Sobre Géopolitique

Géopolitique parcourt les grandes régions du monde auxquelles sont associés des enjeux majeurs. Marie-France Chatin invite au débat chercheurs et experts, afin que soient expliqués et mis en lumière les différents mécanismes qui régissent les rapports entre les sociétés et leur environnement. Les invités de Géopolitique confrontent leurs regards sur un sujet d’actualité internationale. Une émission présentée par Marie-France Chatin. Réalisation et technique : Mathias Golshani. Avec la collaboration de Cécile Lavolot. *** Diffusions le samedi et le dimanche à 17h10 TU vers toutes cibles.
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Generated: 7/4/2025 - 4:01:55 AM