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  • Chili : quand l’ombre de Pinochet plane sur la présidentielle
    Près de 16 millions de Chiliens sont appelés à se rendre aux urnes ce dimanche (16 novembre 2025) pour élire le successeur du président sortant Gabriel Boric, auquel la Constitution interdit de briguer un second mandat consécutif.  8 candidats sont en lice, mais 2 favoris se détachent : Jeannette Jara, 51 ans, communiste et candidate d’une coalition de 9 partis de gauche et centre gauche, est en tête des sondages pour le 1er tour, talonnée par le candidat d’extrême droite José Antonio Kast, 59 ans, avocat, fondateur du parti républicain, battu il y a 4 ans par Gabriel Boric. Si ces deux favoris se retrouvent au second tour, le 14 décembre 2025, Jeannette Jara ne partira pas forcément gagnante. L’outsider Johannes Kaiser, 49 ans, fondateur du parti national libertarien, lui aussi d’extrême droite et nostalgique de la dictature militaire, pourrait bien jouer les faiseurs de rois en permettant à José Antonio Kast de l’emporter. Comment le Chili en est-il arrivé là ? Quel bilan laisse Gabriel Boric ? Le jeune président de gauche a-t-il tenu sa promesse de réduire les inégalités et d’apporter plus de justice sociale ? Comment expliquer la montée en puissance d’une extrême droite décomplexée ? Pourquoi la société chilienne n’arrive-t-elle pas à tourner la page de l’ère Pinochet au point de regretter le dictateur mort, il y a 20 ans ? Alors que l’immigration irrégulière et l’insécurité, mais aussi le narcotrafic ont été au cœur de la campagne présidentielle, le Chili risque-t-il de basculer à l’extrême droite ?   3 invités : - Franck Gaudichaud, professeur en Histoire et Études latino-américaines à l'Université Toulouse-Jean Jaurès, auteur de «Découvrir la révolution chilienne 70-73», paru en 2023 aux Éditions sociales - Olivier Compagnon, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Sorbonne Nouvelle/Institut des Hautes Études d’Amérique latine, chercheur au CREDA - Pablo Barnier-Khawam, docteur en Sciences Politiques associé au CERI et au CREDA,  spécialiste de la Bolivie et du Chili.
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  • Le terrorisme islamiste, du Moyen-Orient à l’Afrique subsaharienne
    Alors que Paris s’apprête à commémorer, ce jeudi 13 novembre 2025, les attentats les plus meurtriers de son histoire, dix ans plus tard, le terrorisme islamiste reste un danger… en France, mais pas seulement. Dans un rapport datant du mois d’août dernier, les Nations unies assurent que la menace que représentent le groupe État islamique et ses affiliés «reste intacte», sa «stratégie» s’orientant «de plus en plus» vers l’Afrique. Au Moyen-Orient aussi, dans les régions irako-syriennes qu’elle dominait, il y a dix ans, l’organisation pourrait potentiellement regagner de l’influence. Sans oublier une autre branche particulièrement active en Asie centrale. Alors comment le terrorisme islamiste parvient-il à perdurer ? Comment expliquer son influence dans certaines régions du monde ? Et peut-on faire face à cette menace ?   Invités - Anne-Clémentine Larroque, historienne, spécialiste des idéologies islamistes. Auteure de Géopolitique des islamismes et Le trou identitaire (PUF) - Myriam Benraad, politologue, spécialiste de l’Irak et du Moyen-Orient. Auteure de cet ouvrage : L’État islamique est-il défait ? (CNRS Éditions) - Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali, au Congo-Brazzaville et au Sénégal. Auteur du Grand livre de l’Afrique : chaos ou émergence au sud du Sahara ? (Eyrolles).
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  • L'Irak cherche sa voie, entre Téhéran et Washington
    Ce sera le 6è scrutin depuis la chute de Saddam Hussein en 2003 : les Irakiens s’apprêtent à voter, ce mardi 11 novembre 2025, aux élections législatives pour désigner, parmi plus de 7 000 candidats, les 329 députés du Conseil des représentants. L’issue du scrutin ouvrira la voie à des négociations pour désigner le Premier ministre, poste actuellement occupé, depuis 2022, par Mohammed Chia al-Soudani, candidat à un nouveau mandat. Ces élections interviennent peu de temps après le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, l’affaiblissement du Hezbollah au Liban, la chute de Bachar el-Assad en Syrie. Autant d’événements qui font de Bagdad un carrefour stratégique au Moyen-Orient. Le voisin iranien l'a bien compris et espère conserver son influence en Irak, tout comme les États-Unis, justement soucieux de limiter le rayonnement de Téhéran. Et entre ces deux alliés opposés, beaucoup d’Irakiens souhaiteraient, eux, que leur pays trace sa propre route… Reste à savoir si la classe politique partage réellement cette volonté.    Invités - Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient. Auteure de ce livre : L’Irak par-delà toutes les guerres (Le Cavalier bleu) - Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche émérite au CNRS, historien des islams au Moyen-Orient. Auteur de cet ouvrage : Les racines du chaos. Cinq États arabes en faillite (Tallandier) - Adel Bakawan, directeur de l’European Institute for Studies on the Middle East and North Africa (EISMENA). Auteur de ce livre : La décomposition du Moyen-Orient. Trois ruptures qui ont fait basculer l’histoire (Tallandier).
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  • Histoire et mémoires dans les relations internationales
    Histoire et mémoire sont omniprésentes dans la vie des États comme sur la scène internationale. Elles se déploient toutes deux sur le territoire du passé qu’elles ressuscitent chacune à sa manière, mais à des fins qui peuvent paraître opposées. Individuelle, collective, la mémoire peut être aussi refoulée, comme l’a été celle de la guerre d’Algérie, ou celle des «disparus» sous la dictature argentine. Elle peut être également manipulée ou «obligée» au travers de ce «devoir de mémoire» devenu omniprésent dans les années 1990, souvent invoqué pour la Shoah. À côté de la mémoire ou des mémoires, l’histoire a non seulement toute sa place, mais elle a un rôle, celui de sentinelle de la vérité, chargée de mettre le passé à bonne distance afin d’apaiser les éventuelles tensions. La réalité est parfois autre à constater combien l’histoire peut demeurer une arme de guerre fatale entre les mains de dictateurs qui y cherchent et leur légitimité et la justification de leur politique de conquête. Pour cette édition en partenariat avec la revue QUESTIONS INTERNATIONALES et son numéro intitulé « Le passé kidnappé ? »,  Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de Questions Internationales, professeure de Relations internationales au CNAM et chercheuse associée à Paris Cité Paul Max Morin, docteur en Sciences politiques, chercheur au Center for the Sciences of Place and Memory de l’Université de Stirling au Royaume-Uni et associé au CEVIPOF de Sciences Po. Co-auteur avec Sébastien Ledoux de «L’Algérie de Macron. Les impasses d’une politique mémorielle», PUF   Alexandre Sumpf, historien, professeur à l’Université de Strasbourg. «Les Soviétiques en guerre. 1939-1949», éd. Tallandier 2025.
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  • L’Amérique latine dans le viseur des États-Unis
    Donald Trump a fait de la lutte contre la drogue et l’immigration, deux piliers de sa politique étrangère. Les États-Unis ont ordonné le déploiement dans les Caraïbes du porte-avions USS Gerald Ford en appui de leurs opérations de lutte contre le narcotrafic en Amérique latine. Il mettra plusieurs semaines avant d’arriver. Et on a entendu le président américain annoncer avoir autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela, sans préciser bien sûr lesquelles. Plusieurs élus démocrates au Congrès et quelques républicains ont questionné la légalité de la destruction systématique d’embarcations suspectes comme c’est le cas depuis plusieurs mois, au lieu de les arraisonner selon ce qui se fait généralement dans les opérations anti-drogue. La démonstration de force à laquelle on est en train d’assister est inédite alors que les États-Unis ont une histoire longue avec l’Amérique latine. Huit navires de guerre et plus de 10.000 soldats sont d’ores et déjà mobilisés dans la mer des Caraïbes. À l’évidence, Donald Trump est en train de revenir sur la logique de sphère d’influence et veut remettre de l’ordre -son ordre- en Amérique latine pour contrer l’influence de la Chine et de la Russie. Il le fait de manière ouverte alors que la puissance américaine repose aussi sur la culture du secret et des opérations clandestines. Invité : Raphaël Ramos, chercheur associé à l’Université de Montpellier Paul-Valéry, spécialiste de l’histoire du renseignement et la politique de sécurité nationale des États-Unis. Membre de la rédaction de la publication spécialisée «Intelligence online». «La puissance et l’ombre. 250 ans de guerres secrètes de l’Amérique», aux éditions du Cerf. 
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Sobre Géopolitique

Géopolitique parcourt les grandes régions du monde auxquelles sont associés des enjeux majeurs. Marie-France Chatin invite au débat chercheurs et experts, afin que soient expliqués et mis en lumière les différents mécanismes qui régissent les rapports entre les sociétés et leur environnement. Les invités de Géopolitique confrontent leurs regards sur un sujet d’actualité internationale. Une émission présentée par Marie-France Chatin. Réalisation et technique : Mathias Golshani. Avec la collaboration de Cécile Lavolot. *** Diffusions le samedi et le dimanche à 17h10 TU vers toutes cibles.
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