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Lignes de défense

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Dans un système globalisé, où les menaces prennent des formes de plus en plus variées, la chronique de Franck Alexandre vous plonge chaque semaine, au cœur des ...

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  • La chute de Bachar el-Assad, un revers militaire pour la Russie en Méditerranée
    La chute éclair du régime de Bachar el-Assad constitue un revers immense pour la Russie qui possédait deux importantes bases militaires en Syrie : le port de Tartous et la base aérienne voisine de Hmeimim. La perte de ces deux emprises est un revers géopolitique pour le Kremlin, et pose la question de la présence militaire russe en Méditerranée. Samedi 9 et dimanche 10 décembre : trois frégates et un sous-marin russes quittent précipitamment le port de Tartous. Officiellement, compte tenu des soubresauts politiques syriens, c’est une mesure de sauvegarde, mais pour les observateurs, la manœuvre s’apparente plus à un sauve-qui-peut général : les Russes évacuent en urgence Tartous, leur seule et unique base navale en Méditerranée. Évacuation également de la base aérienne voisine de Hmeimim. Un naufrage spectaculaire, car les bases syriennes sont la clé de voute des ambitions militaires de Moscou en Méditerranée et au-delà l'Afrique, souligne Vincent Tourret de l’Université de Montréal.« La base qui hébergeait l'escadron méditerranéen, qui était une flotte détachée en fait de la flotte de la mer Noire russe, assurait en fait, sa reconnaissance en avant, c'était comme une sorte d'avant-poste si vous voulez, pour la dissuasion russe de façon générale et notamment pour menacer le flanc sud de l'Otan, explique l'universitaire. Et le second point, c'est effectivement la projection vers l'extérieur, notamment pour du matériel lourd. C'est un hub extrêmement pratique vers l'Afrique et donc vers les tentatives russes d'y créer des États satellites ou clients, notamment avec des groupes paramilitaires ou privés de type Wagner ou maintenant Africa corps ».La flotte russe, coupée de la Mer Noire depuis le début de la guerre en Ukraine et la fermeture des détroits turcs, était déjà isolée en Méditerranée, les rotations de navires s'effectuent depuis la flotte du Nord, obligeant les navires de guerre à de longs transits. Sans base navale, il sera impossible pour cette flotte de se maintenir en Méditerranée. Le Kremlin va donc faire feu de tout bois pour conserver Tartous analyse le directeur de recherche à l’Iris (Institut des Relations Internationales et Stratégiques) et diplomate Jean de Gliniasty. «Tartous est en plein réduit alaouite (région côtière dont est originaire le président déchu Bachar el-Assad). La base aérienne de Hmeimim est à 20 km de Lattaquié, donc c'est la zone que pour l'instant HTS (Hayat Tahrir al-Sham, groupe rebelle islamiste de la guerre civile syrienne, dirigé par Abou Mohammed al-Joulani, qui a pris le contrôle de Damas) n'a pas conquise et ça va être difficile. Je pense que ce n’est pas encore perdu pour les Russes. Ils doivent s'échiner, s'efforcer, de négocier de tous côtés pour essayer de garder cette base parce que c'est leur seule base en Méditerranée ». Quel point de chute pour la flotte russe en Méditerranée ?Premier port d’accueil : Tobrouk dans la Libye du Maréchal Haftar proche de Moscou, mais les infrastructures sont limitées et ne permettent pas l’entretien des navires. La flotte russe pourrait donc se tourner vers les ports algériens mieux équipés, mais cette réarticulation en urgence ne sera pas une mince affaire et l’image de la Russie en sort très abimée insiste Vincent Tourret : « Le coût le plus dur, il est surtout, je trouve, symbolique, parce que la Syrie, c'était la première victoire à l'époque, donc 2017, qui devait prouver au monde que la Russie était de retour dans les relations internationales. C'est un désaveu à nouveau de la puissance russe et un désaveu de sa capacité à stabiliser des conflits. La Syrie était censée être la vitrine d'une pacification à la Russe plus efficace, plus réaliste que les tentatives occidentales ». L’aventure syrienne de Moscou, abonde Jean Pierre Maulny chercheur à l’Iris, se solde par un immense revers. « Les Américains, ont eu l'Afghanistan dans les années 2000. Nous, on a eu Barkhane (Opération militaire française au Sahel 2014-2022) dans les années 2010. Eh bien eux, ils auront la Syrie dans les années 2010 - 2020, c'est-à-dire une opération militaire qui aboutit à un échec pour les Russes comme pour les Américains ou comme pour les Français. Ça, c'est quand même un enseignement qu'il faut retenir ».La Russie a donc momentanément perdu la main et se retrouve en grande difficulté dans la très stratégique mer Méditerranée.À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?
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  • L'arrivée rapide des drones de combat au sein de l'armée de terre française
    La section technique de l’armée de Terre a présenté, lors d’un exercice d’évaluation, ses capacités nouvelles du combat aéroterrestre le mercredi 4 décembre sur le plateau du Larzac dans le sud de la France. Essaims de drones, drones suicides, capacité de cartographie, l’exercice avait pour objectif de démontrer la montée en puissance des drones dans les forces. Reportage
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  • La présence militaire française en Afrique sur la sellette
    Coup de tonnerre, jeudi 28 novembre au soir à Ndjamena… Quelques heures après une visite du chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, le Tchad a déclaré qu’il mettait fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec Paris. Le Tchad était le dernier point d'ancrage militaire français au Sahel, et plus largement un maillon clé de la présence militaire sur le continent. Cette décision unilatérale vient mettre à mal la nouvelle stratégie en Afrique portée par Paris. L’annonce du Tchad est un séisme, pourtant Paris avait pris les devants avec un vaste plan de réduction de sa présence militaire en Afrique, proposant une nouvelle philosophie, basée sur des dispositifs légers, réactifs pour répondre aux besoins des partenaires.Une offre, qui visiblement, n’a pas été jugée suffisamment rentable à Ndjamena, indique Thierry Vircoulon chercheur à l’Ifri : « La question fondamentale, c'est celle de ce 'nouveau paradigme', le président Macron avait employé cette expression, un nouveau paradigme de la coopération militaire donc, où la demande des partenaires devait primer sur l'offre française. Pour le moment, ce qu'on en a perçu était surtout focalisé sur la réduction des effectifs de l'armée française en Afrique et l'avenir des bases. Donc, on attend des décisions là-dessus, et on n'a pas l'impression que ça soit le cas. » À lire aussiLe Tchad annonce rompre ses accords de coopération de défense avec la FranceLe rapport de Jean Marie Bockel, sur la ré-articulation du dispositif militaire français, remis lundi 25 novembre à l'Élysée, semble aujourd'hui déjà caduc. Car le Sénégal aussi indique qu'il ne souhaite plus de base militaire étrangère sur son territoire.Pour être présent en Afrique, il faut un vrai partenariat, insiste Peer de Jong, docteur en sciences politiques et ex-colonel des troupes de Marine, « On appelle ça de la 'co-collaboration'. C'est le terme qui a été utilisé dans les discussions et dans les présentations. Les États africains de façon générale ne sont pas réfractaires à une présence française, mais ils ne la veulent pas sur ce modèle-là, ils la veulent plus fraternelle, moins donneuse de leçons. Donc, ils veulent un vrai partenariat. On doit impérativement se différencier. C'est ça le souhait des États africains qui, en plus de ça, émettent un souci d'exigence de la souveraineté des États. On ne peut plus faire ce qu'on veut en Afrique, ça, c'est sûr et certain ! »Encore une fois, c'est une surpriseAprès avoir été brutalement poussé vers la sortie du Mali, du Burkina, du Niger, vient donc le tour du Tchad et encore une fois, c'est une surprise.En particulier au Tchad où l’armée française a mené le plus d’opérations extérieures. À lui seul, le pays était presque le dépositaire de la relation militaire franco-africaine avec ses trois bases historiques : le camp Kosseï, Faya Largeau et Abéché. « Les bases, c'est le symbole de cette relation militaire franco-africaine qui est très décriée par les opinions publiques africaines », reprend Thierry Vircoulon ; « elles apparaissent comme un des derniers héritages de la France Afrique. Et du coup, dans ces bases, les effectifs français ont déjà beaucoup diminué, et vont diminuer davantage et donc la raison d'être de ces bases se pose. On s'interroge beaucoup puisqu'on a l'impression qu'on va avoir des bases vides et donc à quoi ça sert ? Dans la mesure aussi où il n’y a plus d'opérations extérieures, elles sont devenues taboues ; donc les bases, on ne voit pas trop quelle est leur justification. »  À lire aussiLa France prise de court après l’annonce par le Tchad de la fin des accords en matière de défenseDes bases vides à offrir alors que sur plan sécuritaire, ajoute Peer de Jong, la concurrence fait rage en Afrique, « La concurrence Union européenne ! Qui a l'argent en Europe ? C'est l'Union européenne et non pas la France ! C'est la Russie, c'est la Chine, c'est la Turquie, ce sont les États-Unis. Mais même au sein de l'Union européenne, il y a la forte concurrence de l'Espagne, de l'Italie, de la Pologne, des Allemands qui sont également très présents en Afrique. Donc, en fait, on ne peut pas maîtriser ce flot, ce renversement incroyable qu'on n'a pas du tout anticipé. On est dans une situation extrêmement défensive. On est sur un modèle qui réduit ses effectifs, mais qui ne parle pas de politique. À mon avis, on va vers un modèle en totale rétraction. C'est comme ça que ça va terminer, bien évidemment. »L’armée et la diplomatie française semblent subir les évènements, quant à la position de l’Élysée, elle se fait attendre.
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  • Ukraine: l'inquiétante escalade nucléaire du Kremlin
    En réaction à l’autorisation de Joe Biden permettant à l’Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles américains, Moscou a franchi cette semaine plusieurs marches de l’escalier nucléaire. D’abord en rendant public une actualisation de sa doctrine puis en tirant jeudi un missile inquiétant sur l’Ukraine. Le tir de missile russe relève du pur signalement stratégique, le Kremlin envoie un message clair aux Occidentaux : il ne perdra pas la guerre en Ukraine. Jusqu'à présent, les menaces du Kremlin n'étaient que verbales. Cette fois, c'est un missile qui sent le souffre qui a été tiré. Un « missile expérimental », dit Vladimir Poutine, de portée intermédiaire, baptisé Orechnik, mais le missile qui se rattache à la famille des armes balistiques porteurs du feu nucléaire. Moscou a donc brisé un tabou.C'est une intimidation particulièrement rude, assure le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Pierre Schill : « Une attaque, c'est toujours inquiétant. Maintenant, je pense qu'il faut prendre du recul et nous, il faut qu'on regarde ce qui s'est passé. Quel est le signal envoyé. Tous les jours, il y a des attaques sur l'Ukraine. Il y a eu ces derniers jours des tirs très massifs sur l'appareil de production électrique. Nos outils de renseignement sont évidemment tournés vers l'observation de ce théâtre. Tout dans la guerre est signal. Tout ce qui se passe ces jours-ci en déclaratoire ou en manœuvre effective rentre dans une dialectique des volontés qui passent aussi par des questions d'intimidation et de contre intimidation, c'est clair. » À lire aussiTir inédit d’un missile stratégique par la Russie en Ukraine: un «signalement» destiné aux EuropéensUne grammaire que Vladimir Poutine, ex-officier du KGB, maitrise parfaitementIl en connait la limite : seul le nucléaire peut répondre au nucléaire. Mais sous ce seuil, l’escalade est permise. En début de semaine, il y a donc eu cette mise à jour de la doctrine nucléaire de la Russie. En filigrane, elle dit qu’essayer de vaincre l’armée russe est vain puisque l’option nucléaire est réaliste. La doctrine ajoute qu’elle ne laissera pas se prolonger les attaques de missiles en profondeur sur son sol.S’ajoute à cette ligne rouge, un élargissement, non pas du seuil, mais des conditions d’emploi de l’arme, il est aussi question de nouveaux vecteurs comme l’Orechnik tiré jeudi, précise Thibault Fouillet de la Fondation pour la recherche stratégique : « En matière stratégique, le discours doit toujours, pour être crédible, s’appuyer sur des faits. Donc, on ne peut pas juste annoncer un renforcement de posture ou la volonté d'une évolution de posture sans derrière insister sur la capacité à agir si le besoin s'en faisait sentir. On a bien cette nécessité de parler aussi des armements, de mettre en avant de nouveaux systèmes, de nouveaux vecteurs, de nouvelles possibilités. C’est pour crédibiliser cette posture. »Donald Trump aux portes du pouvoirOr, la Maison Blanche desserre les conditions d’emploi de ses missiles ATACMS, car le temps est compté. Donald Trump est aux portes du pouvoir et Moscou en attend beaucoup. « L'ambition qui a été affichée par Donald Trump d'un accord rapide avec Vladimir Poutine sur une ligne qui serait le gel du conflit selon la ligne de front actuelle, mais surtout une concession sur un principe de neutralisation de l'Ukraine, de renoncement à l'entrée dans l'OTAN. Si vous combinez un gel du front et un principe de neutralisation, on retombe rapidement sur les lignes de ce qu’était l'accord de Minsk ou même du mémorandum de Budapest. Et ça, la Russie a bien montré qu’elle n'était pas prête à le respecter », décrypte Elie Tenenbaum, directeur de recherche de l’Ifri.À lire aussiL'Ukraine demande de nouveaux systèmes antiaériens pour se protéger des missiles russesSur le terrain, la logique est celle d’un conflit qui ne semble pas porter de solution militaire, la menace nucléaire est donc une partie de l’équation des futurs négociations, précise Thibault Fouillet. « De toute façon, la sortie sera politique. Mais pour que la sortie soit politique, il faut une certaine crédibilité. Il faut user de tous les moyens. Il faut aussi rappeler que même si certains peuvent croire en un affaiblissement russe, ça reste une puissance dotée, l'une des principales puissances nucléaires. La Russie est inscrite dans le concert des Nations, il ne faut pas s'attendre à une Russie émoussée ou à une Russie qui s'effondrerait », dit-il.« L’apocalypse nucléaire n’est pas pour demain », abonde Cyrille Bret, enseignant à Sciences Po, mais ces derniers jours marqueront l’histoire, « un cran », insiste-t-il, « a incontestablement été franchi dans les menaces nucléaires par la Russie ».
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  • Soldats nord-coréens en Russie, l’amorce d’une mondialisation du conflit ukrainien
    Des militaires nord-coréens ont été engagés cette semaine dans des combats dans la région russe de Koursk, a affirmé mercredi le renseignement sud-coréen, après que les États-Unis eurent confirmé l'implication de Pyongyang dans la guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine. Les chiffres sont invérifiables, mais l’Ukraine estime que 10 000 soldats nord-coréens sont déployés, une présence qui interroge les spécialistes quant à l’efficacité et l’objectif réel de cette troupe. Jamais la Corée du Nord n’avait envoyé de troupes à l’étranger. Selon le renseignement sud-coréen et américain, ces soldats sont désormais au feu. Équipés d'uniformes russes, ils seraient même en première ligne, mais qui sont ces combattants ? Premier élément de réponse avec Philippe Gros, de la Fondation pour la recherche stratégique :« Ce n'est pas évident d'avoir une vision définitive. On sait qu'il y a au moins une partie des troupes qui viennent des forces spéciales, du 11ᵉ corps qui relèverait des forces spéciales nord-coréennes. Ils sont considérés comme des troupes d'élite par les observateurs ». Reste à placer ces pions sur l’échiquier du front. Il y a trois échelons dans l’armée russe, rappelle Vincent Tourret de l’université de Montréal : « Le premier échelon, c'est de l'infanterie consommable qui est envoyée par petits groupes entre 3 et 5 hommes par vagues successives pour tester les défenses ukrainiennes et commencer à infiltrer le dispositif. Ce premier échelon est ensuite appuyé par des troupes plus régulières qui vont manier des armements lourds et sophistiqués de type mortiers, mitrailleuses lourdes, drones et qui enfin sont appuyés par un troisième groupe, un groupe d'élite des troupes parachutistes, de l'infanterie navale et des Spetsnaz qui eux vont faire la coordination des feux, ce troisième groupe va agir comme un coup de poing et exploiter ».Ces troupes nord-coréennes : chair à canon ou forces spéciales ?Philippe Gros et Vincent Tourret, privilégient la seconde option. « Il se dit que les Russes les ont formés aux tactiques de base, avance Philippe Gros. C'est-à-dire à manœuvrer avec l'artillerie, à utiliser des drones. Mais jusqu'à quel point ? Ce n'est pas du tout évident ». « Ce qui apparaît être clair, dit Vincent Tourret, c'est qu’elles vont être utilisées de la façon dont les Russes utilisent leur infanterie légère, à savoir par vagues. Soutenu par leur artillerie et avec des pertes assez importantes, donc c'est un modèle très attritionaire où les pertes sont complètement acceptées et elles seront lourdes ».10 000 hommes, cela reste un volume limitéSans compter, précise Philippe Gros, que la barrière de la langue peut poser problème au combat :« Il a fallu apprendre aux nord-coréens les termes de base pour manœuvrer. Ils ont un traducteur pour 30 soldats, donc en gros, un traducteur pour une section. Et puis évidemment, les russes se heurtent aux problèmes d'interopérabilité qu'il y a à intégrer des troupes dans un dispositif. Il semble qu'une partie des troupes nord-coréennes soit rattachée à une des brigades d'infanterie de Marine russe, la 810ᵉ. Donc, on est là vraiment sur une logique d'intégration tactique de ces unités dans le dispositif russe, et pas sur une logique de laisser les forces coréennes occuper un créneau avec leurs propres chaînes de commandement. Ils ont choisi le cas, le plus difficile à mettre en œuvre en termes d'intégration ». Néanmoins, analyse Elie Tenenbaum directeur de recherche de l’Ifri (Institut français des relations internationales), cette force ne sera pas négligeable, si les troupes nord-coréennes restent dans la région de Koursk. « Dans un premier temps, elles permettent à la Russie de maintenir son effort principal sur le Donbass, en lui évitant finalement d'avoir à exercer une sorte de balance de forces, précise-t-il. Elles sont vraisemblablement là aujourd'hui aussi pour être testées pour voir ce que ces nord-coréens sont capables de produire. Peut-être, dans un second temps, les employer sur une zone plus importante ou plus prioritaire pour la Russie ».  Dans l’hypothèse également où l’armée russe viendrait à manquer de ressources, redoutent les renseignements ukrainiens et sud-coréens, ces troupes nord-coréennes, pourraient être seulement l’avant-garde d’un contingent futur, cette fois plus étoffé.À lire aussiLes drones, la nouvelle arme du combat naval
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Dans un système globalisé, où les menaces prennent des formes de plus en plus variées, la chronique de Franck Alexandre vous plonge chaque semaine, au cœur des enjeux et des problématiques de défense et de sécurité du XXIème siècle. Les acteurs d’un monde militaire en mutation et les meilleurs observateurs des questions de Défense répondent à Franck Alexandre tous les dimanches matins dans sa chronique.
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