Powered by RND

La base

Choses à Savoir
La base
Último episódio

Episódios Disponíveis

5 de 199
  • La route de la soie
    La route de la soie est bien plus qu’un itinéraire commercial : c’est une immense toile d’échanges qui, pendant des siècles, a relié l’Orient et l’Occident. Elle doit son nom à la marchandise la plus précieuse qui y circulait : la soie chinoise, symbole de luxe et de raffinement en Europe.Tout commence sous la dynastie Han, vers le IIᵉ siècle avant notre ère. La Chine impériale cherche à commercer avec les royaumes d’Asie centrale pour écouler sa soie et obtenir des chevaux, indispensables à ses armées. Rapidement, une série de pistes caravanes se forme, reliant Xi’an (alors capitale chinoise) à la Méditerranée, en passant par le désert du Taklamakan, la Perse, Samarcande, Bagdad, puis Antioche et Rome. Ce réseau n’était pas une route unique, mais un ensemble d’itinéraires terrestres et maritimes qui traversaient montagnes, déserts et mers.La route de la soie n’a pas seulement transporté des biens matériels. Elle a aussi véhiculé des idées, des religions et des savoirs. C’est par elle que le bouddhisme s’est diffusé de l’Inde vers la Chine, que les techniques de fabrication du papier et de la poudre noire ont atteint l’Occident, et que les savants arabes ont transmis aux Européens les connaissances antiques en mathématiques et en astronomie. Elle fut donc une autoroute du savoir, un moteur de la mondialisation avant l’heure.Mais cette ouverture a aussi eu ses revers. Les routes commerciales facilitaient la propagation des maladies, comme la peste noire au XIVᵉ siècle, venue d’Asie par les caravanes et les navires marchands. À la même époque, la chute de l’Empire mongol et la montée des puissances maritimes européennes provoquent le déclin progressif des routes terrestres.Aujourd’hui, le concept de « nouvelle route de la soie » a été relancé par la Chine moderne sous le nom de Belt and Road Initiative (BRI), un vaste projet d’infrastructures reliant plus de 60 pays. Pékin y voit un moyen de renforcer son influence économique mondiale, à l’image de ses ancêtres marchands d’il y a deux mille ans.En somme, la route de la soie n’est pas qu’une relique du passé : c’est un symbole puissant d’échanges culturels, scientifiques et économiques. Elle raconte comment, bien avant Internet, les civilisations du monde entier étaient déjà connectées par un fil invisible : celui du commerce et de la curiosité humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:52
  • [Pour aller + loin] La route de la soie
    Un commentaire ? N'hésitez pas à utiliser le formulaire de contact: https://www.chosesasavoir.com/nous-contacterCet épisode a été généré avec l'aide d'une IA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    5:33
  • Le transhumanisme
    Le transhumanisme est un mouvement intellectuel et scientifique qui vise à dépasser les limites biologiques de l’être humain grâce à la technologie. En clair, il cherche à « améliorer » l’homme — physiquement, mentalement et même émotionnellement — pour le rendre plus fort, plus intelligent et, peut-être, immortel.L’idée n’est pas nouvelle. Dès les années 1960, des penseurs comme Julian Huxley (frère de l’écrivain Aldous Huxley) parlent déjà d’un « humanisme évolué » où la science permettrait à l’homme de se transformer lui-même. Mais c’est avec l’essor de la biotechnologie et de l’intelligence artificielle que le transhumanisme prend réellement son essor, notamment dans la Silicon Valley, où certains voient dans la technologie le moyen de vaincre la mort.Les transhumanistes considèrent la biologie humaine comme une forme d’obsolescence. Notre cerveau oublie, notre corps vieillit, notre ADN contient des erreurs. Pourquoi ne pas corriger tout cela ? Pour eux, il s’agit d’une continuation logique de l’évolution, mais cette fois guidée par la main de l’homme. Les outils de cette transformation sont multiples : implants neuronaux, prothèses intelligentes, génie génétique, nanotechnologies ou encore intelligence artificielle intégrée au corps humain.L’un des objectifs ultimes du transhumanisme est la fusion entre l’homme et la machine. Certains chercheurs imaginent un futur où la conscience humaine pourrait être transférée dans un support numérique — une idée souvent appelée “upload de l’esprit”. D’autres, comme le milliardaire Elon Musk avec son projet Neuralink, travaillent déjà sur des interfaces cerveau-ordinateur censées décupler nos capacités cognitives.Mais ce rêve suscite de vives inquiétudes. D’abord, des questions éthiques : qui décidera des modifications acceptables ? Et si seuls les plus riches pouvaient s’“améliorer”, ne créerait-on pas une nouvelle forme d’inégalité ? Ensuite, des questions philosophiques : si nos souvenirs, nos émotions ou notre corps sont artificiels, sommes-nous encore humains ?Enfin, certains scientifiques mettent en garde contre l’illusion d’une immortalité numérique. Le cerveau humain n’est pas qu’un assemblage de données : il est fait d’expériences vécues, de sensations, d’un rapport au monde que la technologie ne peut pas reproduire entièrement.En résumé, le transhumanisme pose une question vertigineuse : jusqu’où peut-on — et doit-on — vouloir dépasser notre condition ? Ce mouvement est à la fois porteur d’un immense espoir et d’un risque existentiel : celui de perdre ce qui fait notre humanité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:37
  • [Pour aller + loin] Le transhumanisme
    Un commentaire ? N'hésitez pas à utiliser le formulaire de contact: https://www.chosesasavoir.com/nous-contacterCet épisode a été généré avec l'aide d'une IA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    4:21
  • Friedrich Nietzsche
    Friedrich Nietzsche est l’un des penseurs les plus marquants et les plus déroutants de la philosophie moderne. Né en 1844 en Allemagne, il a profondément bouleversé la façon dont on conçoit la morale, la vérité et même la place de l’homme dans le monde. Pour comprendre Nietzsche, il faut avant tout accepter que sa pensée est un cri de révolte contre les certitudes de son époque.Nietzsche commence par critiquer la morale traditionnelle, celle héritée du christianisme. Selon lui, les valeurs comme l’humilité, la pitié ou la soumission ne sont pas des vertus naturelles : elles ont été inventées par les faibles pour se protéger des forts. Il appelle cela la “morale des esclaves”. À l’inverse, il admire la “morale des maîtres”, celle des individus libres, créateurs, capables d’imposer leurs propres valeurs au monde. Pour Nietzsche, l’homme doit cesser de se conformer à des règles imposées de l’extérieur ; il doit devenir le créateur de ses propres lois.De cette idée naît le concept de “surhomme” (Übermensch). Il ne s’agit pas d’un être supérieur au sens biologique, mais d’un idéal : celui de l’homme qui surmonte la peur, les croyances et la morale héritée pour inventer sa propre voie. Le surhomme incarne la liberté totale, la force de dire oui à la vie, même à la souffrance.Nietzsche s’attaque aussi à la religion, en particulier au christianisme, qu’il accuse d’avoir “tué la vie”. Dans Ainsi parlait Zarathoustra, il lance sa célèbre formule : “Dieu est mort”. Cela ne signifie pas qu’il nie l’existence de Dieu au sens strict, mais que, pour la société moderne, les valeurs religieuses ne guident plus la vie. Le vide laissé par cette disparition doit être comblé par de nouvelles valeurs, créées par l’homme lui-même.Autre idée centrale : l’éternel retour. Nietzsche imagine que tout ce que nous vivons se répète à l’infini. Cette pensée, vertigineuse, est un test : serions-nous capables d’aimer la vie au point de vouloir la revivre éternellement ?Nietzsche meurt en 1900, après plusieurs années de folie. Son œuvre, mal comprise et parfois récupérée, reste d’une actualité brûlante. Il nous invite à refuser les vérités toutes faites, à penser par nous-mêmes et à affirmer la vie dans toute sa complexité. Sa philosophie n’est pas une doctrine, mais une invitation : celle d’oser devenir soi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:45

Mais podcasts de Ensino

Sobre La base

En 3 minutes, l'essentiel à connaitre sur un sujet de culture générale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Site de podcast

Ouça La base, 6 Minute English e muitos outros podcasts de todo o mundo com o aplicativo o radio.net

Obtenha o aplicativo gratuito radio.net

  • Guardar rádios e podcasts favoritos
  • Transmissão via Wi-Fi ou Bluetooth
  • Carplay & Android Audo compatìvel
  • E ainda mais funções

La base: Podcast do grupo

  • Podcast Choses à Savoir SCIENCES
    Choses à Savoir SCIENCES
    Ciência
  • Podcast Real Life French
    Real Life French
    Ensino, Aprendizagem de idiomas
Aplicações
Social
v7.23.11 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 11/7/2025 - 7:54:27 AM