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  • L’Allemagne veut révolutionner la vérification de l’âge en ligne ?
    En Allemagne, la protection des mineurs en ligne entre dans une nouvelle ère. Fini les cases à cocher “J’ai plus de 18 ans” et les contrôles symboliques. À partir de décembre 2025, la vérification de l’âge ne reposera plus sur les sites internet, mais directement sur les smartphones, tablettes et ordinateurs. Une décision radicale, portée par le nouveau traité interétatique sur la protection des mineurs, adoptée sous l’impulsion de Berlin.Concrètement, les fabricants d’appareils devront intégrer un système de contrôle d’âge activable instantanément par les parents. Une fois enclenché, l’appareil se verrouille selon une tranche d’âge précise. Toute application jugée inadaptée devient inaccessible sans intervention d’un adulte. Les boutiques d’applications, elles aussi, sont mises à contribution : chaque logiciel devra afficher une classification claire, sous peine de lourdes sanctions financières pouvant atteindre deux millions d’euros. Ce choix marque une rupture nette avec l’approche adoptée jusque-là en France, où le débat sur le blocage des sites pour adultes reste enlisé entre efficacité technique et protection de la vie privée. Là où Paris tâtonne, l’Allemagne choisit de frapper au cœur du système : l’appareil lui-même. Une logique simple, presque brutale : plutôt que de filtrer le réseau, on verrouille le terminal.Cette stratégie s’inscrit aussi en contrepoint des initiatives de l’Union européenne, parfois critiquées pour leur dépendance aux technologies de groupes comme Google. Ici, aucune base de données centrale, aucun stockage massif d’informations sensibles : tout se joue localement, directement sur l’appareil de l’utilisateur. Mais l’efficacité réelle du dispositif reste sujette à caution. Chaque nouveau verrou numérique devient rapidement un terrain de jeu pour des adolescents rompus aux VPN, navigateurs alternatifs et autres détours techniques. Autre point faible : les applications seront classées, mais le web, lui, demeure largement dans une zone grise. Sans étiquetage obligatoire page par page, le filtrage risque de montrer ses limites. En verrouillant la porte des appareils sans toujours contrôler les fenêtres du web, l’Allemagne fait un pari audacieux. Une avancée technologique claire, politiquement forte, mais dont la solidité sera très vite mise à l’épreuve par la réalité des usages… et l’ingéniosité de la jeunesse connectée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:19
  • L’IA de Google espionne-t-elle vos mails ?
    L’affaire tombe au plus mauvais moment pour Google. Alors que la firme dévoile fièrement son nouveau modèle Gemini 3, une accusation enflamme soudain la toile : Gmail servirait à entraîner l’intelligence artificielle de Google. De quoi faire frémir les utilisateurs… avant même d’avoir vérifié l’info. Rapidement, Google dément et parle d’allégations « trompeuses ». Mais comment en est-on arrivé là ?Tout part d’une confusion récurrente entre espionnage industriel et fonctionnalités intelligentes. Les fameuses « Smart Features », qui trient automatiquement vos spams ou vous proposent des réponses toutes faites, reposent sur un principe simple : l’algorithme analyse vos mails… pour vous rendre service. Une analyse locale et limitée, indispensable pour faire fonctionner ces options. Mais là où Google insiste, c’est sur la frontière à ne pas franchir : « Nous n'utilisons pas le contenu de Gmail pour entraîner notre modèle d'IA Gemini », affirme la firme. Autrement dit, l’IA peut lire pour vous, mais pas apprendre de vous. L’affaire ne sort pourtant pas de nulle part. Plusieurs utilisateurs ont constaté que certaines options intelligentes s’étaient réactivées automatiquement, malgré un choix initial de les désactiver. Une maladresse technique, ou un forçage un peu trop zélé ? Résultat : un recours collectif a été déposé en Californie le 11 novembre. Les plaignants accusent Google d’avoir manipulé, volontairement ou non, les paramètres de confidentialité de millions d’utilisateurs.La situation a de quoi faire sourire — jaune. Car elle survient au moment même où Gmail commence à proposer du vrai chiffrement de bout en bout, une fonctionnalité réclamée depuis des années pour renforcer la confidentialité des échanges. Une sorte de paradoxe numérique : Google verrouille enfin la porte d’entrée… alors qu’une fenêtre pourrait s’être entrouverte derrière. Pour les utilisateurs, la parade existe : un petit tour dans les paramètres et il est possible de désactiver chaque option intelligente. Mais le prix à payer, c’est le retour à un Gmail plus « brut », sans tri automatique ni rappels contextuels. Cette polémique révèle surtout un climat de méfiance généralisée : dès qu’un service se dit « intelligent », l’ombre du soupçon plane. Une tension qui ne risque pas de s’apaiser à l’ère des IA omniprésentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:21
  • L'OTAN choisi Google Cloud pour protéger ses données secrètes ?
    C’est un partenariat aussi inattendu que stratégique que Bruxelles a officialisé ce lundi 24 novembre. L’OTAN s’allie à Google Cloud, un géant privé de la tech, pour moderniser la gestion de ses données parmi les plus sensibles de la planète. L’annonce a été faite lors de la troisième conférence annuelle sur le cloud organisée par l’Alliance en Belgique. Au cœur de l’accord : une technologie baptisée Google Distributed Cloud “air-gapped”. Un nom technique pour désigner un système totalement isolé du monde extérieur. Ici, pas de réseau, pas d’Internet, pas de connexion au cloud public. Les serveurs Google seront installés physiquement dans les infrastructures de l’OTAN, mais fonctionneront en vase clos, sous le contrôle exclusif de la NCIA, l’agence de communication et d’information de l’Alliance.Le dispositif servira notamment au JATEC, le centre d’analyse et de formation de l’OTAN. Toutes les opérations sensibles, les simulations militaires et les flux classifiés transiteront par cette bulle numérique fortifiée. L’objectif : bénéficier des capacités d’IA et d’analyse de Google, tout en garantissant que aucune donnée ne quitte jamais le périmètre militaire. Un compromis qui permet à l’organisation de parler ouvertement de « souveraineté », un terme habituellement réservé aux États. Pourquoi faire appel à Google, alors ? Parce que l’OTAN veut accélérer sa transformation technologique, tout en profitant d’outils d’IA impossibles à développer en interne dans les mêmes délais. Tara Brady, présidente de Google Cloud pour l’Europe, explique que l’accord permettra à l’Alliance « d’accélérer de manière décisive sa modernisation numérique tout en maintenant les niveaux les plus élevés de sécurité ». Une manière de dire que la puissance algorithmique de Google est devenue incontournable.Du côté de l’OTAN, le discours est assumé. Antonio Calderon, directeur technique de la NCIA, rappelle que « le partenariat avec l’industrie est essentiel » à la transformation de l’organisation. Et l’IA fait désormais partie des outils opérationnels que l’Alliance entend maîtriser. Le déploiement commencera dans les prochains mois. Et au-delà du symbole, ce contrat de plusieurs millions de dollars raconte une réalité : même les institutions les plus secrètes du monde n’échappent plus à la révolution de l’intelligence artificielle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:19
  • L’UE donne un outil puissant et inédit pour contrecarrer l’IA ?
    C’est officiel : depuis ce 24 novembre 2025, chaque citoyen européen dispose d’un pouvoir inédit. Bruxelles vient de lancer une plateforme qui permet de signaler anonymement toute dérive liée à l’intelligence artificielle. Une première en Europe, portée par le Bureau européen de l’IA, le nouvel organisme chargé de faire respecter l’AI Act.L’objectif est clair : offrir un canal ultra-sécurisé, facile d’accès, pour dénoncer les manquements présumés à la législation sur l’IA — sans risquer de représailles. Que vous soyez salarié, partenaire, prestataire… ou simple témoin, il est désormais possible d’alerter l’Union européenne en quelques minutes. Et surtout, sans laisser la moindre trace. Techniquement, l’outil coche toutes les cases. Le signalement est chiffré de bout en bout, avec des protocoles certifiés qui garantissent un anonymat absolu. L’interface accepte toutes les langues officielles de l’Union, et permet de joindre des documents dans la majorité des formats existants. Mais la vraie nouveauté se trouve ailleurs : une boîte postale sécurisée intégrée au système permet un dialogue continu avec le Bureau européen de l’IA. Une fois le signalement déposé, les enquêteurs peuvent demander des précisions, accuser réception ou tenir le lanceur d’alerte informé de l’avancée du dossier — sans jamais pouvoir l’identifier.Cette approche transforme l’alerte anonyme en processus collaboratif, un peu à la manière des cellules de lanceurs d’alerte anticorruption, mais à l’échelle du continent. Pour rappel, l’AI Act, entré en vigueur cet été, vise à encadrer les systèmes d’intelligence artificielle tout en encourageant l’innovation. Le texte protège la santé, la sécurité, les droits fondamentaux et même la démocratie. Mais une loi sans contrôle reste une coquille vide. Grâce aux signalements citoyens, l’Europe espère détecter très tôt les dérives — qu’il s’agisse d’un modèle d’IA dangereux, d’un usage illicite de données ou d’un système “à haut risque” déployé sans autorisation. La Commission promet de traiter chaque alerte avec « soin, diligence et intégrité ». Au-delà de la formule, cette plateforme marque un tournant : pour la première fois, la surveillance des technologies d’IA devient aussi l’affaire des Européens eux-mêmes.https://ai-act-whistleblower.integrityline.app/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:32
  • Google a un plan secret pour sauver son empire publicitaire ?
    Nouvel épisode dans le bras de fer entre Bruxelles et Google. Début septembre, la Commission européenne infligeait une amende record de 2,95 milliards d’euros au géant américain pour abus de position dominante dans la publicité en ligne. Une sanction assortie d’une menace lourde : une scission de certaines activités si Google ne proposait pas rapidement des mesures pour rétablir la concurrence.Depuis, Google conteste farouchement la décision et prépare son appel. Mais en parallèle, le groupe devait impérativement soumettre cette semaine ses propositions concrètes pour éviter une séparation forcée. Il s’est finalement exécuté. Dans un communiqué, un porte-parole assure que « notre proposition répond pleinement à la décision de la Commission, sans recourir à une scission disruptive », qui nuirait, selon lui, aux milliers d’annonceurs et éditeurs utilisant aujourd’hui ses outils publicitaires.Bruxelles confirme avoir reçu le document et promet une analyse minutieuse : « Nous allons examiner les mesures proposées par Google pour vérifier si elles peuvent mettre fin aux atteintes à la concurrence », indique la Commission. Selon des informations du Monde, cette proposition comporte deux volets. D’abord, des mesures immédiates destinées à stopper les pratiques pointées par l’enquête européenne. Ensuite, des modifications structurelles plus profondes, destinées à éliminer ce que Bruxelles considère comme un conflit d’intérêts entre plusieurs briques du système publicitaire de Google — notamment entre sa plateforme d’achat d’espaces, son serveur publicitaire et son marché d’enchères.Cet été déjà, Google avait tenté de convaincre Bruxelles avec une première série d’engagements jugés insuffisants. Cette fois, l’enjeu est clair : convaincre la Commission qu’il est possible de restaurer la concurrence sans démanteler une partie de l’écosystème Google Ads. La balle est désormais dans le camp de l’Union européenne. Si les mesures sont jugées inefficaces, Bruxelles pourrait relancer la procédure de scission. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:54

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