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Choses à Savoir PLANETE

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  • Quel est le “pouvoir secret" des glaciers ?
    On les croit immobiles, figés, éternels. Pourtant, les glaciers sont des organismes en mouvement constant, traversés de flux d’eau, d’air et d’énergie. Et parmi leurs mécanismes les plus fascinants, les chercheurs viennent de mieux comprendre un phénomène que l’on pourrait qualifier de « pouvoir secret d’auto-refroidissement ». Un processus naturel qui, étonnamment, permet aux glaciers de ralentir leur propre fonte… du moins temporairement.Tout commence à la surface du glacier, lorsque la température grimpe. L’eau issue de la fonte s’infiltre dans les fissures et les crevasses. En pénétrant plus profondément dans la glace, cette eau s’écoule à travers un réseau complexe de canaux et de cavités. Or, ce voyage n’est pas neutre : l’eau emporte avec elle de la chaleur, qu’elle transfère progressivement vers les couches inférieures, plus froides. En d’autres termes, la chaleur de surface est redistribuée à l’intérieur du glacier, plutôt que de rester concentrée à son sommet.Mais ce n’est pas tout. Lorsqu’une partie de cette eau s’évapore ou gèle à nouveau en profondeur, elle libère ou absorbe de l’énergie selon les lois de la thermodynamique. Ainsi, la recongélation de l’eau à l’intérieur du glacier dégage du froid localement, ce qui contribue à refroidir la masse de glace en profondeur. Ce mécanisme, identifié notamment par des chercheurs du Swiss Federal Institute of Technology (EPFL) et du British Antarctic Survey, agit comme une sorte de climatiseur interne, redistribuant l’énergie pour maintenir le glacier plus stable.Les scientifiques parlent d’un « feedback cryosphérique négatif », un rétrocontrôle naturel qui retarde partiellement la fonte. Ce phénomène est particulièrement marqué dans les glaciers tempérés — comme ceux des Alpes ou de l’Islande —, où l’eau de fonte circule activement. En revanche, dans les zones polaires très froides, où la glace reste compacte et sèche, ce pouvoir d’auto-refroidissement est beaucoup plus limité.Bien sûr, ce mécanisme n’a rien de magique : il ralentit la fonte, mais ne l’arrête pas. Avec le réchauffement climatique, la quantité d’eau de fonte devient parfois si importante que le système sature, et l’effet inverse se produit : l’eau chaude s’accumule à la base du glacier, accélérant sa désintégration.En somme, ce « pouvoir secret » illustre à quel point les glaciers sont vivants et complexes. Ils tentent de se défendre, de réguler leur température comme un organisme face à la fièvre. Mais face à la hausse continue des températures mondiales, même leurs mécanismes les plus ingénieux atteignent leurs limites. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:17
  • Pourquoi faut-il ramasser les fruits tombés au sol dans votre jardin ?
    Ramasser les fruits tombés au sol dans son jardin n’est pas qu’une question d’ordre ou d’esthétique : c’est un geste écologique et sanitaire essentiel. Sous des apparences anodines, ces fruits abandonnés peuvent devenir un véritable foyer de maladies, d’insectes nuisibles et de déséquilibres dans votre petit écosystème.D’abord, il faut savoir que les fruits tombés sont souvent abîmés, ouverts ou fermentés, ce qui en fait un terrain idéal pour le développement de champignons et de bactéries. Parmi les plus redoutés, on trouve la moniliose, une pourriture brune qui attaque les pommes, poires et prunes. Si ces fruits infectés restent au sol, les spores du champignon passent l’hiver dans le sol et contaminent les fruits sains au printemps suivant. Autrement dit, laisser ces déchets organiques, c’est nourrir la maladie qui reviendra année après année.Ensuite, ces fruits attirent une faune parfois indésirable. Les guêpes, mouches à fruits, rongeurs ou limaces s’y installent rapidement. Certaines espèces, comme la redoutable mouche de la cerise, pondent leurs œufs directement dans les fruits tombés, propageant les larves à la récolte suivante. Le simple geste de ramasser et de détruire ces fruits permet donc de couper le cycle de reproduction des nuisibles.Mais le problème ne s’arrête pas là. Lorsque les fruits se décomposent, ils fermentent et dégagent des odeurs sucrées qui attirent d’autres animaux, parfois porteurs de maladies. Dans certaines régions, ils peuvent même attirer les sangliers ou les rats, modifiant l’équilibre de la faune locale.Pour autant, il ne s’agit pas de tout jeter. Les fruits non malades peuvent être compostés, à condition d’être bien mélangés à des déchets secs pour éviter la fermentation excessive. Les fruits trop infectés, eux, doivent être éliminés — soit brûlés, soit mis dans les déchets verts municipaux.Enfin, ramasser ces fruits est aussi bénéfique pour l’arbre lui-même. En retirant ces « déchets naturels », on évite que des micro-organismes nocifs ne s’accumulent autour des racines et on favorise la santé du sol.En résumé, ce petit geste régulier évite la propagation de maladies, limite les nuisibles, protège vos arbres et participe à un jardin plus sain et plus équilibré. Ramasser les fruits tombés, c’est un peu comme brosser les dents de votre verger : une routine simple, mais indispensable à sa bonne santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:56
  • Comment les volcans forment-ils des gisements d’or ?
    On imagine souvent que l’or se trouve enfoui au hasard dans les rivières ou au cœur des montagnes. En réalité, son origine est bien plus spectaculaire : elle est volcanique. C’est au cœur des entrailles de la Terre, dans les zones les plus instables du globe, que se forment les gisements d’or hydrothermaux, là où les volcans jouent un rôle clé.Tout commence à plusieurs kilomètres sous la surface. Dans les chambres magmatiques, les températures dépassent les 800 °C et la pression est colossale. Ce magma, riche en soufre, en chlore et en métaux dissous, agit comme une véritable soupe chimique. Lorsqu’il remonte à travers les fissures de la croûte terrestre, il entraîne avec lui de l’eau surchauffée chargée de minéraux : c’est ce qu’on appelle une solution hydrothermale.En circulant dans les roches fracturées, cette eau transporte des éléments métalliques comme le cuivre, l’argent… et l’or. Tant que la température et la pression restent élevées, ces métaux demeurent dissous. Mais dès que le fluide atteint les zones plus froides, près de la surface ou dans les galeries volcaniques, la pression chute brutalement. Les métaux se cristallisent et se déposent le long des fissures, formant de véritables veines aurifères. C’est ainsi que naissent les gisements que les mineurs exploitent des siècles plus tard.Certains des plus grands gisements du monde, comme ceux de Yanacocha au Pérou ou de Grasberg en Indonésie, se trouvent précisément dans des régions volcaniques actives. Ces zones combinent trois ingrédients essentiels : une source de magma riche en métaux, un réseau de fractures pour le passage des fluides, et une activité hydrothermale intense.Mais l’or ne reste pas toujours piégé dans la roche. Avec le temps, l’érosion libère ces particules dorées qui sont ensuite charriées par les rivières. C’est ce processus secondaire qui donne naissance aux fameux gisements alluvionnaires, ceux des chercheurs d’or, où les paillettes se déposent dans les lits sableux.Ce lien intime entre volcanisme et métaux précieux révèle un paradoxe fascinant : les phénomènes les plus destructeurs de la nature peuvent aussi engendrer les matières les plus convoitées. Chaque pépite d’or trouvée dans une rivière raconte en réalité une histoire vieille de millions d’années — celle d’un volcan en fusion, d’un fluide brûlant et d’un lent travail géologique transformant la fureur de la Terre en éclat métallique éternel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:05
  • Je vous présente mon nouveau label de podcasts
    Voici les 3 premiers podcasts du label Audio Sapiens:1/ SurvivreApple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/survivre-histoires-vraies/id1849332822Spotify:https://open.spotify.com/show/6m4YqFSEFm6ZWSkqTiOWQR2/ A la lueur de l'HistoireApple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/a-la-lueur-de-lhistoire/id1849342597Spotify:https://open.spotify.com/show/7HtLCQUQ0EFFS7Hent5mWd3/ Entrez dans la légendeApple Podcasts:https://open.spotify.com/show/0NCBjxciPo4LCRiHipFpoqSpotify:https://open.spotify.com/show/0NCBjxciPo4LCRiHipFpoqEt enfin, le site web du label ;)https://www.audio-sapiens.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:56
  • Quel “cri” est partagé par tous les oiseaux ?
    C’est un cri bref, rauque, presque universel. Qu’il s’agisse d’un merle européen, d’un corbeau américain ou d’un bulbul indonésien, tous semblent partager un même signal sonore : le cri d’alerte. Une étude publiée en 2025 par une équipe internationale de bioacousticiens, après avoir analysé plus de 300 espèces à travers tous les continents, révèle qu’il existe une signature acoustique commune lorsque les oiseaux veulent signaler un danger.Les chercheurs ont observé que ce cri particulier, souvent émis en cas de prédation, possède toujours les mêmes caractéristiques : une fréquence médiane, un timbre rugueux, et une durée très courte, de l’ordre de quelques dixièmes de seconde. Contrairement aux chants territoriaux ou aux appels de contact, qui varient énormément d’une espèce à l’autre, le cri d’alerte semble obéir à une logique universelle, presque instinctive.Cette convergence n’a rien d’un hasard. Selon l’étude, elle répond à des contraintes évolutives partagées. Un cri d’alerte doit être immédiatement reconnaissable, même pour une autre espèce, et difficile à localiser par le prédateur. Ce double objectif expliquerait pourquoi, au fil des millions d’années, les oiseaux ont développé des signaux acoustiques similaires, malgré leurs différences de taille, d’habitat ou de larynx.Les chercheurs ont mené des expériences étonnantes : dans une réserve du Costa Rica, la diffusion du cri d’alerte d’une mésange charbonnière a provoqué la fuite instantanée d’une dizaine d’autres espèces, pourtant étrangères à ce son. En Afrique du Sud, le même phénomène a été observé chez les tisserins et les tourterelles. Même les oiseaux qui n’avaient jamais été exposés à ces signaux semblaient en comprendre le sens, comme s’il existait un code sonore universel du danger.Cette découverte bouleverse notre compréhension du langage animal. Elle suggère que la communication entre espèces pourrait reposer sur des structures acoustiques fondamentales, comparables à des “mots” partagés de manière instinctive. En d’autres termes, les oiseaux parleraient tous une forme de dialecte commun lorsqu’il s’agit de survie.Au-delà de la curiosité scientifique, ces travaux ouvrent des perspectives fascinantes. Comprendre ce langage universel pourrait aider les écologues à mieux anticiper les réactions des oiseaux face aux menaces — qu’elles soient naturelles ou humaines. Et si, quelque part dans la canopée, un cri bref et rugueux s’élève, ce n’est pas une simple note dans le vent : c’est peut-être la langue la plus ancienne du monde animal, celle de la peur partagée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:45

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Generated: 11/6/2025 - 6:48:54 AM