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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Pourquoi ne faut-il pas dire “je t'aime” dans une langue étrangère ?
    Que l’on parle français, anglais, arabe ou japonais, les mots que l’on utilise ne se contentent pas de transmettre des idées : ils modifient aussi notre manière de ressentir. De nombreuses études en psycholinguistique ont montré que nos émotions ne sont pas perçues ni exprimées de la même façon selon la langue que nous utilisons. Ce phénomène, à la croisée des neurosciences, de la psychologie et de la linguistique, repose sur plusieurs mécanismes cérébraux bien identifiés.1. Une langue étrangère est moins chargée émotionnellementQuand on parle une langue étrangère, l’attachement affectif est souvent moindre. En d’autres termes, les mots qui nous bouleverseraient dans notre langue maternelle peuvent paraître plus neutres ou plus distants dans une langue apprise à l’école. Ce phénomène s’explique par la manière dont les émotions sont associées aux souvenirs précoces : la langue maternelle est intimement liée à l’environnement familial, aux premières expériences émotionnelles, aux affects.Une étude particulièrement célèbre menée par Catherine Harris (Florida International University, 2003) a montré que les jurons ou insultes dans une langue étrangère provoquaient une réaction physiologique plus faible (comme une augmentation moindre du rythme cardiaque ou de la conductance cutanée) que dans la langue maternelle. Les participants ressentaient littéralement moins d'émotion en langue étrangère.2. Une distanciation cognitive accrue en langue étrangèreUne étude marquante publiée en 2017 dans Psychological Science par Sayuri Hayakawa et Boaz Keysar (Université de Chicago) a mis en évidence que penser en langue étrangère réduit les biais émotionnels et moraux. Par exemple, face à un dilemme moral classique (tuer une personne pour en sauver cinq), les participants prenaient des décisions plus rationnelles et utilitaristes en langue étrangère qu’en langue maternelle.Cela suggère que parler une autre langue active des circuits cérébraux plus "froids", notamment ceux associés au contrôle cognitif (dans le cortex préfrontal), et désactive partiellement les régions limbique et amygdalienne, impliquées dans les réponses émotionnelles. Le langage agit donc comme un filtre cognitif.3. Le cerveau traite différemment les émotions selon la langueDes études en neuroimagerie montrent que le traitement émotionnel dans le cerveau varie selon la langue utilisée. En particulier, lorsqu’on entend des mots émotionnels dans sa langue maternelle, l’insula et l’amygdale (centres de la peur, de la douleur sociale, de la joie) sont plus fortement activées que lorsque ces mots sont entendus en langue étrangère.En revanche, la langue étrangère active davantage le cortex préfrontal dorsolatéral, impliqué dans la prise de décision rationnelle. C’est comme si la langue étrangère activait davantage le "cerveau logique", et la langue maternelle le "cerveau émotionnel".4. Pourquoi il ne faut pas dire "je t'aime" dans une autre langueDire « je t’aime » dans sa langue maternelle, c’est puiser dans un réseau d’émotions enracinées depuis l’enfance, liées aux premières attaches affectives, à l’intimité familiale, aux premières vulnérabilités. En revanche, le dire dans une langue étrangère — même parfaitement maîtrisée — diminue l’intensité émotionnelle perçue, car cette langue n’active pas les mêmes régions cérébrales de la mémoire affective. Les mots prononcés dans une langue apprise tardivement mobilisent plus de contrôle cognitif que de vécu sensoriel. Le cerveau les traite de manière plus distante, moins viscérale. Ainsi, même si la phrase est grammaticalement correcte, le cœur ne vibre pas de la même façon. Ce décalage peut rendre certaines déclarations moins authentiques ou moins touchantes, simplement parce qu’elles ne résonnent pas dans les mêmes circuits neuronaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Je lance ma chaine Youtube
    Pour découvrir mes vidéos:Youtube:https://www.youtube.com/@SapristiFRTikTok:https://www.tiktok.com/@sapristifr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi les rois de France s'appellent presque tous Charles, Philippe ou Louis ?
    À première vue, cela pourrait sembler monotone. Louis IX, Louis XIV, Charles V, Philippe Auguste, Henri IV… La monarchie française semble s’être limitée à une poignée de prénoms, répétés encore et encore pendant plus de mille ans. Mais derrière cette apparente routine se cache une véritable stratégie politique, religieuse et symbolique.Tout commence au haut Moyen Âge. Les rois mérovingiens, puis carolingiens, portaient déjà des prénoms issus de leur lignée, mais c’est avec les Capétiens, à partir de 987, que s’installe une logique durable de recyclage dynastique des prénoms. Le but ? Ancrer le pouvoir dans la continuité. En répétant les mêmes noms, les rois affirment qu’ils sont les héritiers légitimes de leurs prédécesseurs et qu’ils incarnent une même autorité royale, au-delà des générations.Prenons Louis, par exemple. Ce prénom devient central après le règne de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, canonisé en 1297. À partir de là, porter le nom de Louis, c’est revendiquer une dimension sacrée, presque divine, du pouvoir. C’est se présenter comme un roi pieux, juste, protecteur de la foi et du royaume. Il n’est donc pas étonnant que ce prénom ait été attribué à 18 rois de France.Charles renvoie quant à lui à Charlemagne (Carolus Magnus), figure fondatrice de la royauté chrétienne en Occident. Un roi nommé Charles invoque donc l’image d’un conquérant, d’un unificateur, d’un empereur. Ce n’est pas anodin si Charles VII est celui qui met fin à la guerre de Cent Ans, ou si Charles V est surnommé “le Sage”.Le prénom Philippe, popularisé par Philippe Auguste, roi capétien du XIIe siècle, connote l’autorité forte, la centralisation du pouvoir, et l’expansion du territoire royal. D’autres Philippe suivront, en écho à cette figure d’un roi bâtisseur.Quant à Henri, il s’impose à la Renaissance et renvoie à Henri IV, premier roi bourbon, artisan de la paix religieuse et du renouveau monarchique après les guerres de Religion. Là encore, reprendre son prénom, c’est s’inscrire dans cette image de réconciliation et de renouveau.Ce choix de prénoms n’a jamais été laissé au hasard. Il s’agissait d’une forme de “branding” royal avant l’heure, une signature politique destinée à rassurer le peuple et les élites : le roi qui monte sur le trône n’est pas un inconnu, c’est un nouveau chapitre d’une même histoire.Ainsi, la répétition des prénoms royaux en France n’est pas une routine, mais un acte de pouvoir. Une manière de dire que le roi n’est jamais vraiment un individu, mais un rôle, une fonction, un héritage incarné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi faudrait-il faire du sport en rouge ?
    C’est une idée qui circule depuis des années dans le monde du sport : porter un maillot rouge augmenterait les chances de victoire. Cela peut sembler anecdotique, voire superstitieux, mais cette affirmation est en réalité appuyée par plusieurs études scientifiques sérieuses. Couleur de la puissance et de l’agressivité, le rouge pourrait avoir un véritable impact psychologique et physiologique, tant sur les adversaires que sur les arbitres… voire sur les athlètes eux-mêmes.Une première étude fondatrice : les Jeux d’Athènes 2004En 2005, une étude publiée dans la revue Nature par Russell Hill et Robert Barton, chercheurs à l’Université de Durham (Royaume-Uni), a analysé les résultats de plusieurs compétitions de taekwondo, boxe, lutte gréco-romaine et lutte libre aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Dans ces disciplines, les sportifs étaient assignés aléatoirement à porter un maillot rouge ou bleu.Les résultats sont clairs : les athlètes en rouge ont gagné 55 % des matchs, une différence statistiquement significative. Et plus le niveau était élevé (quart de finale, demi-finale, finale), plus l’avantage du rouge se confirmait. Les chercheurs ont conclu que le rouge pouvait augmenter la perception de dominance ou d’agressivité, influençant à la fois l’adversaire… et le jugement des arbitres.Football, rugby… même constat ?Depuis cette étude, d’autres recherches ont exploré l’effet du rouge dans divers sports :En football, une étude de 2008 publiée dans le Journal of Sports Sciences a examiné les résultats des équipes de Premier League anglaise entre 1946 et 2003. Les clubs portant traditionnellement du rouge, comme Manchester United, affichaient un taux de victoire à domicile de 63 %, contre 55 % pour ceux portant du bleu.En rugby, une étude menée sur le Tournoi des Six Nations a également montré que les équipes en rouge gagnaient légèrement plus souvent, mais les résultats restent discutés.Pourquoi le rouge aurait-il un tel effet ?Les explications avancées sont multiples :1. Psychologie évolutionniste : dans la nature, le rouge est souvent associé à la dominance (pensons à la coloration de certains primates ou oiseaux). Les humains pourraient avoir hérité de cette sensibilité.2. Effet psychologique sur l’adversaire : le rouge pourrait inconsciemment intimider ou provoquer une surestimation de l’agressivité de l’autre.3. Influence sur les arbitres : des tests ont montré que des juges donnent des scores plus élevés à des sportifs portant du rouge que du bleu, dans des situations visuellement identiques (Hagemann et al., 2007).4. Effet sur la performance du porteur : se sentir plus fort ou dominant en rouge pourrait améliorer la performance, par effet placebo ou confiance accrue.ConclusionIl ne suffit pas d’enfiler un maillot rouge pour gagner, bien sûr. Mais les données montrent que dans certains contextes sportifs, le rouge peut fournir un petit avantage psychologique, notamment dans les sports d’opposition ou lorsqu’un arbitre doit trancher. Une preuve supplémentaire que le sport se joue autant dans la tête que dans les muscles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi les boissons gazeuses sont-elles meilleures en canette qu'en bouteille ?
    Si beaucoup trouvent que les boissons gazeuses (sodas, eaux pétillantes…) ont un goût meilleur en canette qu’en bouteille, ce n’est pas qu’une impression subjective : il y a des explications physiques, chimiques et sensorielles, dont la perméabilité est un facteur clé. Voici pourquoi.1. La perméabilité des matériaux : un enjeu pour le gazLes bulles qu’on aime tant dans les boissons gazeuses sont dues au dioxyde de carbone (CO₂) dissous sous pression dans le liquide. Or, ce gaz peut s’échapper, petit à petit, à travers l’emballage.Les canettes en aluminium sont quasiment imperméables au gaz. Elles conservent donc très bien la pression et la carbonatation (le « pétillant »).À l’inverse, les bouteilles en plastique (PET) sont légèrement perméables : le CO₂ finit par s’échapper très lentement, même si la bouteille est fermée. Résultat : la boisson perd en gaz et peut sembler plus « plate » au bout d’un certain temps.Pour etre tres precis: Les canettes en aluminium sont quasiment imperméables au gaz, avec un taux de fuite de moins de 0,001 cm³ de CO₂ par jour, contre 0,05 à 0,1 cm³ pour une bouteille plastique. Résultat : en 12 semaines, une bouteille en PET peut perdre jusqu’à 7 % de sa carbonatation, contre moins de 0,5 % pour une canette. La différence est encore plus marquée à température élevée. 2. Les interactions entre le contenant et le contenuLes matériaux n’influencent pas seulement la conservation du gaz, mais aussi le goût perçu :Le PET, surtout à chaud ou après un stockage prolongé, peut libérer de microscopiques molécules plastiques ou des arômes parasites qui modifient légèrement le goût.Le verre, quant à lui, est neutre, mais les bouteilles en verre ne sont pas toujours aussi bien scellées que les canettes modernes.Les canettes, elles, sont tapissées à l’intérieur d’un revêtement protecteur (souvent à base de résines époxy), qui empêche le métal d’interagir avec le liquide. Résultat : un goût plus pur, mieux préservé, et plus constant d’une canette à l’autre.3. La température et la forme influencent aussi la sensationLes canettes refroidissent plus vite que les bouteilles, et le froid amplifie la perception de fraîcheur et de pétillant.La petite ouverture de la canette limite aussi l’évasion du gaz pendant qu’on boit, contrairement à une bouteille qu’on ouvre une fois et qu’on referme mal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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