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  • Combien coûte une voiture neuve en France ?
    Acheter une voiture neuve est devenu un luxe pour de nombreux Français. Selon la dernière étude du club automobile Roole, publiée en 2025, le prix moyen d’un véhicule neuf atteint 36 700 euros, contre 26 000 euros en 2018. En six ans, la hausse frôle donc les 40 %, une envolée que rien ne semble pouvoir freiner.Une hausse des prix multifactoriellePlusieurs raisons expliquent cette inflation spectaculaire. D’abord, la montée en gamme des modèles : les constructeurs privilégient désormais les SUV mieux équipés, bourrés de technologies et dotés de dispositifs de sécurité avancés. À cela s’ajoute la transition vers l’électrique, qui renchérit le coût de production, ainsi que l’inflation générale sur les matières premières et la main-d’œuvre.La pandémie a aussi joué un rôle : la pénurie de semi-conducteurs et la réduction des stocks ont conduit les marques à concentrer leur offre sur les versions les plus chères, tirant mécaniquement les prix vers le haut.Le leasing, un faux ami du pouvoir d’achatAutre phénomène marquant : le succès du leasing, ou location longue durée. Ce mode d’acquisition, qui permet d’étaler le coût via un loyer mensuel, donne l’illusion d’un budget plus léger. En réalité, il contribue à banaliser des véhicules plus onéreux, puisque le consommateur se focalise sur la mensualité plutôt que sur le prix total.Un budget mensuel moyen de 416 eurosRoole estime qu’en 2025, une voiture représente un budget moyen de 416 euros par mois. Et même à l’arrêt, elle coûte cher : 257 euros de dépenses dites “fixes”, comprenant l’achat (167 €), l’assurance (45 €) et le stationnement (44 €).Les coûts d’usage s’ajoutent ensuite : 100 euros de carburant ou d’électricité, 44 euros d’entretien, et 16 euros de péages.L’occasion, un refuge pour les automobilistesFace à ces montants, beaucoup se tournent vers le marché de l’occasion, qui représente aujourd’hui près de trois ventes sur quatre. Posséder une voiture d’occasion revient à 384 euros par mois, soit 138 euros de moins qu’un modèle neuf.L’option la plus économique reste la voiture électrique d’occasion, avec un budget moyen de 331 euros par mois, notamment grâce à des factures d’énergie et d’entretien réduites. Seul bémol : l’offre reste limitée, surtout face aux modèles thermiques encore largement dominants.À l’inverse, les hybrides rechargeables d’occasion, souvent des SUV haut de gamme, affichent un coût record de 495 euros par mois.Conclusion : en 2025, rouler neuf coûte de plus en plus cher. Le rêve automobile reste bien vivant, mais pour beaucoup, il se conjugue désormais au passé de l’occasion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Quelle est la valeur des objets volés au Louvre ?
    Le 19 octobre 2025, le Musée du Louvre a été la cible d’un vol spectaculaire dans la célèbre Galerie d’Apollon : une équipe de malfaiteurs a dérobé, en quelques minutes, plusieurs bijoux historiques faisant partie des joyaux de la Couronne française... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Qu'est-ce qu'une donation simple ?
    En droit français, la donation simple est l’acte par lequel une personne, appelée le donateur, transmet de son vivant et gratuitement la propriété d’un bien à une autre personne, le donataire. C’est une manière de partager son patrimoine avant son décès, tout en respectant des règles précises prévues par le Code civil. Contrairement à un héritage, qui ne prend effet qu’au moment du décès, la donation produit ses effets immédiatement.Un acte formel et irrévocableLa donation simple nécessite un acte notarié lorsqu’elle concerne un bien immobilier, un portefeuille d’actions ou une somme d’argent importante. Ce formalisme garantit la transparence de la démarche et protège les deux parties. Le donateur doit être majeur, sain d’esprit et libre de sa décision. Une fois la donation faite, elle est en principe irrévocable : le donateur ne peut plus revenir en arrière, sauf en cas d’ingratitude grave du donataire (violences, injures, refus de soins, etc.) ou si une condition expresse de révocation a été prévue.Une avance sur héritageLa donation simple est souvent considérée comme une avance sur la succession. Cela signifie que le bien donné sera pris en compte lors du partage final entre les héritiers. On dit alors que la donation est “rapportable” : elle sera ajoutée fictivement au patrimoine du défunt pour garantir une répartition équitable entre les enfants.Toutefois, il est possible de faire une donation “hors part successorale”, c’est-à-dire au profit exclusif d’un bénéficiaire. Dans ce cas, le don ne sera pas pris en compte dans la succession, à condition de respecter la “réserve héréditaire” — la part minimale qui revient obligatoirement aux héritiers directs (enfants, conjoint survivant).Quels biens peuvent être donnés ?Presque tout peut faire l’objet d’une donation : somme d’argent, bien immobilier, meubles, actions, parts sociales ou même œuvre d’art. Il existe aussi des “donations manuelles”, simples remises de la main à la main (comme un chèque ou un bijou), qui ne nécessitent pas de notaire mais doivent être déclarées à l’administration fiscale.Fiscalité et abattementsChaque donation bénéficie d’un abattement fiscal en fonction du lien entre donateur et donataire. Par exemple, un parent peut donner jusqu’à 100 000 euros à chaque enfant tous les 15 ans sans payer de droits. Au-delà, un barème progressif de taxation s’applique.Ainsi, la donation simple constitue un outil de transmission souple et fiscalement avantageux, à condition d’en maîtriser les règles et les conséquences successorales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10
  • Pourquoi Paris veut interdire le «coliving» ?
    Face à la flambée des loyers et à la spéculation immobilière galopante, la Ville de Paris a décidé de s’attaquer à un phénomène en pleine expansion : le coliving. Présenté comme une nouvelle forme de vie communautaire moderne, ce modèle d’habitat — qui consiste à louer des chambres individuelles dans des appartements ou immeubles partagés avec espaces communs — est désormais dans le collimateur de la mairie.Un modèle jugé spéculatifLe Conseil de Paris a acté une décision symbolique : bannir le coliving des nouveaux projets immobiliers. L’objectif est clair : empêcher que ce système serve de moyen détourné pour contourner l’encadrement des loyers. Derrière la promesse d’une “convivialité urbaine”, la mairie voit surtout un outil de spéculation.Le sénateur communiste Ian Brossat, figure de la lutte pour le logement, n’a pas mâché ses mots : « Le coliving, c’est le cheval de Troie des spéculateurs. » Sur X (ex-Twitter), il dénonce des loyers délirants, où des chambres de 13 m² se louent jusqu’à 1 500 euros, grâce à des astuces comptables permettant d’échapper aux règles imposées par la ville.Une “zone grise” du logementSelon Barbara Gomes, élue chargée de l’encadrement des loyers, le problème du coliving vient de sa nature ambiguë : ni vraiment logement résidentiel, ni véritable espace commercial. Cette zone grise juridique autorise des “compléments de loyer” abusifs. Il suffit, explique-t-elle, « de placer quelques rameurs de sport dans une salle commune pour justifier un surcoût ». Résultat : des chambres de 20 m² affichées à près de 1 850 euros, dans une ville déjà asphyxiée par la crise du logement.Vers un contrôle renforcéLa mairie ne se contente pas d’un signal politique : elle annonce aussi la création d’une cellule dédiée au suivi et au contrôle des colivings existants. À Paris, on en dénombre déjà 7 500 lits, avec près de 7 000 nouveaux projets en cours, selon l’Institut Paris Région. Pour les élus, il est urgent d’empêcher la prolifération de ce modèle, jugé « hors de contrôle ».Paris contre le “Far West immobilier”Après avoir mené la bataille contre Airbnb et les locations touristiques illégales, Paris poursuit sa croisade pour un logement accessible. Cette décision, même non contraignante pour l’instant, envoie un message clair aux promoteurs : dans la capitale, la rentabilité ne doit plus primer sur le droit au logement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:24
  • Pourquoi certains pays accumulent-ils autant d’or ?
    L’or reste, malgré les cryptomonnaies et les marchés financiers modernes, un pilier de la puissance économique mondiale. Symbole de stabilité, il rassure en temps de crise et renforce la crédibilité d’une monnaie. Mais quels sont les pays qui en détiennent le plus ? Les chiffres proviennent principalement du Conseil mondial de l’or (World Gold Council), qui recense les réserves officielles détenues par les banques centrales.Les États-Unis, maîtres incontestés du métal jauneEn tête, les États-Unis écrasent la concurrence avec environ 8 133 tonnes d’or, soit plus que les trois suivants réunis. Ces réserves sont stockées principalement dans le célèbre Fort Knox (Kentucky), ainsi qu’à New York et Denver. Héritage de l’après-guerre, cette position s’explique par le rôle central du dollar dans le système monétaire mondial depuis les accords de Bretton Woods en 1944. L’or y reste le symbole de la confiance internationale dans la devise américaine.L’Europe, deuxième bastion aurifèreJuste derrière, l’Allemagne arrive en deuxième position avec environ 3 350 tonnes. Pendant la Guerre froide, Berlin avait placé une grande partie de son or à New York et Londres, avant de rapatrier près de la moitié de ses lingots au cours des années 2010.L’Italie et la France suivent avec respectivement 2 450 et 2 435 tonnes. Ces stocks, hérités des Trente Glorieuses, servent aujourd’hui à garantir la crédibilité financière de ces pays au sein de la zone euro. La Russie, elle, occupe la cinquième place (environ 2 330 tonnes), fruit d’une stratégie délibérée menée depuis 2014 pour se désengager du dollar après les premières sanctions occidentales.L’Asie monte en puissanceLa Chine détient officiellement plus de 2 200 tonnes, mais de nombreux experts estiment que ses réserves réelles pourraient être bien supérieures. Pékin accumule de l’or discrètement, afin de diversifier ses actifs et renforcer le poids international du yuan.L’Inde, pays culturellement attaché à l’or, suit avec environ 800 tonnes, auxquelles s’ajoute une quantité gigantesque détenue par les particuliers : on estime que les familles indiennes possèdent à elles seules plus de 25 000 tonnes, soit l’équivalent d’un cinquième de l’or mondial.Une assurance contre les tempêtes économiquesLes banques centrales continuent d’acheter massivement de l’or : en 2023, leurs achats ont atteint un record historique. Car dans un monde instable – inflation, dettes, guerres commerciales – le métal jaune reste une valeur refuge absolue. L’or, plus que jamais, demeure la monnaie de la confiance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:45

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