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Choses à Savoir SANTE

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  • Pourquoi devriez-vous pratiquer le régime du hara hachi bu ?
    Le hara hachi bu est un principe japonais de modération alimentaire qui peut se traduire par : « Mange jusqu’à 80 % de satiété ». Cette pratique ancestrale, issue de la philosophie confucéenne, est notamment observée à Okinawa, une région du Japon réputée pour la longévité exceptionnelle de ses habitants.Concrètement, il s'agit de s'arrêter de manger avant de se sentir complètement rassasié, en écoutant ses signaux internes de satiété. Au lieu de manger jusqu'à ne plus avoir faim du tout — ce que beaucoup font dans les sociétés occidentales — les adeptes du hara hachi bu s'arrêtent dès qu'ils sentent qu'ils ont comblé environ 80 % de leur appétit.Origines et philosophieCe principe est profondément enraciné dans la culture japonaise, où l’équilibre, la mesure et le respect du corps sont valorisés. Hara hachi bu n’est pas une règle stricte, mais plutôt un art de vivre. Il implique de manger lentement, de prêter attention à ses sensations, et de respecter son corps en évitant les excès.Les bienfaits du hara hachi bu1. Prévention du surpoids et de l'obésitéManger jusqu’à 80 % de satiété permet naturellement de réduire l’apport calorique sans se priver ni compter les calories. Plusieurs études ont montré que les habitants d’Okinawa consomment en moyenne 10 à 20 % de calories en moins que le reste du Japon — ce qui contribue à leur faible taux d’obésité et de maladies métaboliques.2. Allongement de la durée de vieLes habitants d’Okinawa comptent parmi les populations les plus âgées au monde, avec un grand nombre de centenaires. Des études comme celles du Okinawa Centenarian Study (Willcox et al.) ont souligné que le hara hachi bu, combiné à une alimentation riche en végétaux, en légumineuses et pauvre en produits transformés, joue un rôle clé dans leur longévité.3. Réduction du stress oxydatifEn mangeant moins, on réduit le stress imposé à l'organisme pour digérer et métaboliser les aliments. Moins de calories signifie souvent moins de radicaux libres produits, et donc moins de dommages cellulaires. Cela peut ralentir certains processus du vieillissement.4. Meilleure digestion et confort intestinalEn évitant de surcharger l’estomac, la digestion est plus facile, ce qui réduit les ballonnements, les reflux et la fatigue post-repas.En résuméLe hara hachi bu est plus qu’un simple conseil diététique : c’est une approche respectueuse du corps, de la santé et du temps. Dans un monde où l’excès est souvent la norme, il nous rappelle qu’un peu de retenue peut conduire à plus de bien-être… et peut-être à une vie plus longue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Qu'est-ce que le traumatisme transgénérationnel ?
    Le traumatisme transgénérationnel, aussi appelé traumatisme intergénérationnel, est un phénomène psychologique et parfois biologique par lequel un traumatisme vécu par une personne ou un groupe peut affecter les générations suivantes, même si ces dernières n’ont pas directement vécu l’événement traumatique.Origine du conceptCe concept a émergé après l’étude de la descendance de survivants de la Shoah. Dans les années 1960 et 1970, des cliniciens ont observé que certains enfants ou petits-enfants de survivants de camps de concentration développaient des troubles émotionnels similaires à ceux de leurs parents, sans avoir eux-mêmes été exposés aux mêmes violences.Depuis, le traumatisme transgénérationnel a été étudié dans d'autres contextes : enfants de vétérans de guerre, descendants de peuples colonisés ou ayant vécu des génocides (comme les Arméniens, les Rwandais, les peuples autochtones, etc.), enfants de victimes de violences familiales ou d’abus sexuels.Mécanismes de transmissionLe traumatisme transgénérationnel peut se transmettre de plusieurs façons, qui ne s'excluent pas mutuellement :1. Transmission psychologiqueC’est la forme la plus directement observable. Un parent ayant vécu un traumatisme peut, consciemment ou non, transmettre une vision du monde marquée par la peur, la méfiance, la honte ou la colère. Cela peut passer par le langage, l’éducation, les silences, les comportements. Par exemple, un parent qui a survécu à la guerre peut élever ses enfants dans un climat d’anxiété constante, les incitant à être toujours sur leurs gardes.2. Transmission comportementaleLes traumatismes non résolus peuvent engendrer des troubles du comportement chez les parents (dépression, agressivité, retrait émotionnel, addictions), qui affectent ensuite le développement de l’enfant. L’enfant n’hérite pas du traumatisme en lui-même, mais grandit dans un environnement émotionnellement instable ou insécurisant.3. Transmission épigénétiqueDes recherches récentes suggèrent que le traumatisme pourrait aussi laisser des marques biologiques sur l’expression des gènes. Ce champ s’appelle l’épigénétique. Par exemple, une étude menée en 2015 sur les descendants de survivants de l’Holocauste (Yehuda et al.) a montré que certaines modifications biochimiques dans les gènes liés à la régulation du stress pouvaient être transmises aux enfants. Cela pourrait influencer la façon dont les descendants réagissent au stress, les rendant plus vulnérables à l’anxiété ou à la dépression.ConséquencesLes personnes touchées par un traumatisme transgénérationnel peuvent développer :des troubles anxieux ou dépressifs,des difficultés à établir des relations saines,un sentiment de culpabilité ou de honte diffus,des comportements d’évitement ou de surprotection.Peut-on en sortir ?Oui. La prise de conscience est une première étape essentielle. La thérapie individuelle ou familiale, la psychogénéalogie, ou encore certaines approches comme l’EMDR ou les constellations familiales, peuvent aider à comprendre et à désamorcer ces héritages invisibles.Le traumatisme transgénérationnel nous montre à quel point nous portons parfois, sans le savoir, des blessures qui ne sont pas les nôtres — mais qu’il est possible d’apaiser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:58
  • Pourquoi le cerveau vieillirait-il brutalement à partir de 44 ans ?
    On a longtemps pensé que le vieillissement du cerveau était un processus progressif et linéaire. Pourtant, une étude publiée en 2022 dans la revue scientifique PNAS — Proceedings of the National Academy of Sciences — révèle une réalité bien différente : le cerveau ne vieillirait pas de façon continue, mais par à-coups, avec un tournant brutal autour de 44 ans.Cette étude, menée par des chercheurs allemands et britanniques, s’appuie sur l’analyse de données d’imagerie cérébrale provenant de plus de 4 000 personnes âgées de 18 à 88 ans. En se basant sur une technique appelée « connectomique », les scientifiques ont cartographié les réseaux de communication entre différentes régions du cerveau. Leur objectif : comprendre comment ces connexions évoluent avec l’âge.Leur découverte principale est frappante : vers 44 ans, la structure du cerveau connaît une réorganisation brutale. C’est un peu comme si, à cet âge, les lignes de communication dans le cerveau étaient redirigées, certains circuits étant désactivés tandis que d’autres deviennent plus actifs. Ce basculement marque le début d’un déclin dans la rapidité et l’efficacité des échanges neuronaux. Concrètement, cela pourrait expliquer pourquoi, passé la quarantaine, certaines fonctions cognitives — comme la mémoire de travail, la vitesse de traitement ou la concentration — commencent à diminuer plus visiblement.Mais attention : ce n’est pas une fatalité. Ce changement ne signifie pas une dégénérescence irréversible, ni une perte de capacités immédiate. Il s’agit plutôt d’un tournant neurologique : le cerveau devient un peu moins plastique, un peu moins efficace dans sa manière de traiter et de transmettre l’information.Fait intéressant, l’étude montre aussi que toutes les régions du cerveau ne sont pas touchées de la même manière. Les zones les plus affectées sont celles impliquées dans des fonctions dites "supérieures", comme le raisonnement, le langage ou la prise de décision. En revanche, les zones sensorielles et motrices restent relativement stables plus longtemps.Ces résultats ont des implications majeures. D’abord, ils nous rappellent l’importance de préserver la santé du cerveau dès la quarantaine — voire avant — par une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un bon sommeil et une stimulation intellectuelle continue.En somme, selon cette étude parue dans PNAS, le cerveau humain pourrait connaître un tournant critique vers 44 ans. Un moment charnière, non pas pour s’alarmer, mais pour agir, en adoptant des habitudes qui favorisent un vieillissement cérébral en douceur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:18
  • Quel est le sport le plus sain pour le corps ?
    Parmi tous les sports que l’on peut pratiquer, le tennis ressort souvent comme l’un des plus bénéfiques pour la santé globale. Et ce n’est pas qu’une impression : plusieurs études scientifiques appuient cette idée.Prenons une étude marquante publiée en 2018 dans le British Journal of Sports Medicine. Menée dans le cadre de la Copenhagen City Heart Study, elle a suivi plus de 8 500 personnes pendant environ 25 ans, en comparant les effets de différents sports sur l'espérance de vie. Résultat : les joueurs réguliers de tennis vivent en moyenne 9,7 ans de plus que les personnes sédentaires. C’est plus que les nageurs (+3,4 ans), les coureurs (+3,2 ans) ou les cyclistes (+3,7 ans). Pourquoi un tel écart ? Parce que le tennis combine les bienfaits de l’activité physique intense avec ceux des interactions sociales. Or, la recherche montre que l’isolement social est un facteur de risque comparable au tabagisme ou à l’obésité.Sur le plan physiologique, le tennis fait appel à tout le corps. Il renforce le système cardiovasculaire en améliorant l’endurance et la capacité respiratoire. Lors d’un match, la fréquence cardiaque peut facilement atteindre 70 à 85 % de la fréquence maximale, ce qui correspond à une activité aérobique intense, excellente pour le cœur. Il stimule également les muscles, notamment ceux des jambes, des bras, du tronc et du dos, grâce aux mouvements de course, de frappe, de rotation et d’équilibre.Mais ce n’est pas tout. Le tennis améliore la coordination œil-main, la concentration, la rapidité de réaction et même la mémoire, notamment à travers l’anticipation et la stratégie de jeu. Ces aspects ont un effet protecteur sur les fonctions cognitives, en particulier chez les personnes âgées.Sur le plan mental, le tennis est aussi un excellent régulateur de stress. Une étude publiée dans PLoS One en 2020 a révélé que les sports de raquette, comme le tennis, étaient associés à une meilleure santé mentale que les sports individuels. Ils réduisent les symptômes d’anxiété, améliorent l’estime de soi et favorisent un meilleur sommeil.Enfin, le tennis est un sport qui peut se pratiquer à tout âge, avec des règles adaptables et une intensité modulable. Il offre ainsi une activité physique complète, durable et socialement engageante — autant d’éléments qui expliquent pourquoi, selon la science, le tennis est l’un des sports les plus sains au monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:09
  • Qu'est-ce que la catatonie ?
    La catatonie est un trouble psychiatrique fascinant et souvent méconnu. Lorsqu’on entend ce mot, on imagine parfois une personne totalement figée, immobile, les yeux dans le vide. Et cette image n’est pas complètement fausse. Mais la catatonie, c’est bien plus complexe. C’est un syndrome, c’est-à-dire un ensemble de symptômes, qui affecte à la fois le comportement, le mouvement et parfois même les fonctions vitales.Qu’est-ce que la catatonie ?La catatonie est un état psychomoteur anormal, qui peut se manifester par une immobilité extrême, mais aussi, paradoxalement, par des mouvements répétitifs, désorganisés ou incontrôlés. Elle peut survenir dans le cadre de troubles psychiatriques graves — comme la schizophrénie ou les troubles bipolaires — mais aussi à la suite d’affections neurologiques, métaboliques ou médicales.Autrefois, on associait presque exclusivement la catatonie à la schizophrénie. Mais on sait aujourd’hui qu’elle peut apparaître dans de nombreuses situations cliniques, y compris chez des personnes atteintes de dépression sévère, de troubles autistiques ou même lors d’infections, de traumatismes ou d’empoisonnements.Quels sont les symptômes ?Les signes de catatonie varient beaucoup, mais on en identifie plusieurs types caractéristiques :Le mutisme : la personne ne parle plus, même si elle est consciente.La stupeur : un état d’immobilité totale, sans réaction aux stimuli extérieurs.La catalepsie : les muscles restent figés dans la position dans laquelle on place la personne. Par exemple, si on lève son bras, il reste levé.La négativisme : un refus actif de bouger ou d’obéir à des instructions simples.L’écholalie : répétition automatique des mots entendus.L’échopraxie : imitation automatique des gestes d’autrui.L’agitation catatonique : un état où la personne bouge de manière désordonnée, sans but apparent, souvent en silence.Dans les formes les plus sévères, la catatonie peut devenir une urgence médicale. Une personne totalement figée pendant plusieurs jours peut développer des complications : déshydratation, malnutrition, thromboses, infections… Dans de rares cas, on parle de catatonie maligne, qui peut être mortelle si elle n’est pas traitée rapidement.Quelles sont les causes ?La catatonie n’est pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme d’un trouble sous-jacent. Elle peut résulter d’un choc émotionnel intense, d’un déséquilibre chimique dans le cerveau, d’une maladie neurologique, ou encore d’une intoxication médicamenteuse. Elle illustre de manière spectaculaire comment l’esprit peut prendre le contrôle – ou bloquer – le corps.Comment traite-t-on la catatonie ?Heureusement, des traitements existent. Le plus souvent, on utilise des benzodiazépines, comme le lorazépam, qui peuvent agir rapidement. Dans les cas résistants, l’électroconvulsivothérapie (ou ECT, parfois appelée « électrochocs ») peut être extrêmement efficace, malgré sa réputation controversée. Le traitement de la cause sous-jacente — qu’elle soit psychiatrique ou médicale — est aussi essentiel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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